Fou des sauces piquantes
Les Aliments Montrose se lance dans la mayonnaise
Tout en poursuivant son but premier qui est de devenir la référence au Canada avec sa sauce piquante Smoke Show, la compagnie Les Aliments Montrose lancera bientôt sa première mayonnaise pour les fins palais.
La mayonnaise de type aïoli sera disponible sur les tablettes des supermarchés IGA à partir du mois de février.
« C’est une mayonnaise qui, comme notre sauce piquante, va avoir un petit côté fumé, sucré et piquant. C’est très unique comme mayonnaise », a indiqué Dave Rose, président de Les Aliments Montrose, établi à Montréal.
UN CÔTÉ QUÉBÉCOIS
Le projet de mayonnaise est apparu il y a environ un an. Plusieurs chefs utilisaient la sauce piquante Smoke Show pour agrémenter leur mayon- naise. M. Rose s’est donc dit pourquoi ne pas saisir l’occasion pour développer le marché.
La production de la mayonnaise sera effectuée par Cuisine Malimousse, située à Saint-augustin-de-desmaures, d’après la recette originale. Pour l’instant, le produit utilisera les mêmes voies de distribution que la sauce piquante. Celle-ci est disponible dans près de 200 points de vente au Québec, incluant les supermarchés IGA.
L’objectif est de vendre 40 000 bouteilles la première année. Pour ce qui est de la sauce piquante, M. Rose souhaite franchir le cap des 100 000 bouteilles en 2018, ce qui constituerait une étape importante pour la jeune entreprise.
PIMENTS JALAPENOS
Le soir où il a développé la sauce piquante dans la cour arrière de la résidence de ses parents en improvisant une recette à partir de seulement quelques ingrédients, comme les jalapenos pour accompagner les côtes levées au menu ce jour-là, lui semble déjà bien loin.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, M. Rose, 29 ans, qui travaillait dans un restaurant, s’est retrouvé dans la peau d’un entrepreneur avec de grandes ambitions.
« On veut devenir LA sauce piquante canadienne. Il n’y en a pas pour l’instant. On connaît la sriracha et la Tabasco. Ce qui nous distingue des autres, c’est l’attention portée aux ingrédients. Par exemple, au lieu d’utiliser un vinaigre blanc, on utilise un cidre de pomme. Au lieu d’un sucre blanc régulier, on utilise du sirop d’érable pur », énumère-t-il.
Plus de 90 % du chiffre d’affaires est réalisé au Québec. Selon M. Rose, les Québécois sont de plus en plus amateurs de sauces piquantes. Pour l’instant, l’entreprise entend consolider ses parts de marché au Québec, tout en mettant des efforts pour se faire connaître ailleurs au pays.