Eugenie en quête d’un premier gain
La Québécoise affrontera Océane Dodin au premier tour à Melbourne
AGENCE QMI | Eugenie Bouchard fera son entrée aux Internationaux de tennis d’australie demain. Elle tentera de profiter de sa présence au tournoi majeur pour décrocher une première victoire cette année.
La Québécoise, qui passera du 83e au 112e rang lors de la publication du classement officiel de la WTA aujourd’hui, croisera le fer avec la Française Océane Dodin, 85e raquette au monde. Les deux joueuses ne se sont encore jamais affrontées. Elles auront toutefois un objectif commun demain : retrouver la forme en 2018.
Bouchard a perdu tous ses matchs jusqu’ici cette saison. Elle s’est inclinée dans ses trois duels de simple à la Coupe Hopman, en plus d’être éliminée au premier tour du tournoi de Hobart par la Biélorusse de 19 ans Aryna Sabalenka.
Dodin, pour sa part, n’a pas joué depuis son abandon à la Coupe Banque Nationale, à Québec, en septembre. Elle était victime d’étourdissements.
Bouchard aura des points à défendre en Australie puisqu’elle a atteint le troisième tour de l’événement en 2017. Même si elle connaît un mauvais début de saison, la Montréalaise peut se consoler en pensant au fait qu’elle n’a jamais été éliminée au premier tour à Melbourne. Elle a livré sa pire performance à ce tournoi du Grand Chelem en 2016 avec une défaite en deuxième ronde. Elle y avait atteint les quarts de finale en 2015 et les demi-finales en 2014.
Si elle parvient à défaire Dodin, Bouchard fera face à un défi colossal au second tour. Elle aura en effet rendez-vous avec la numéro un mondial, Simona Halep. La Roumaine entamera le tournoi également demain contre une joueuse locale, Destanee Aiava, 193e au monde.
Bouchard et Halep se sont fait face à trois reprises. Halep a eu le dessus deux fois, mais Bouchard l’a emporté en demi-finale de Wimbledon en 2014.
VASEK POSPISIL QUALIFIÉ
Le Canadien Vasek Pospisil sera du tableau principal des Internationaux d’australie, puisqu’il a vaincu l’indien Ramkumar Ramanathan en trois manches de 6-4, 4-6 et 6-4 lors du troisième tour des qualifications, hier à Melbourne.
Chaque manche s’est décidée en vertu d’un seul bris. Pospisil a profité de deux de ses quatre balles de bris, tandis que la 139e raquette mondiale a manqué d’opportunisme, échouant cinq fois sur six en pareilles circonstances.
Pospisil rejoint ainsi ses compatriotes Denis Shapovalov, Milos Raonic et Peter Polansky au sein du tableau principal. Au premier tour, il aura le Croate Marin Cilic, sixième raquette mondiale, devant lui.
POLANSKY « LUCKY LOSER »
D’ailleurs, Polansky a joué de chance malgré une défaite samedi au troisième tour qualificatif. En tant que « lucky loser », il a obtenu une place dans le tableau principal de ce tournoi du Grand Chelem pour une deuxième année de suite.
L’indien Yuki Bhambri a eu le meilleur sur lui en trois manches de 1-6, 6-3 et 6-3 lors de son dernier duel des qualifications.
Précédemment, le joueur de 29 ans avait d’abord vaincu Joao Domingues en deux manches de 7-6 (2) et 6-4, avant de faire le même coup à l’américain Christian Harrison 6-2 et 7-5.
Son prochain opposant sera le Russe Karen Khachanov, 48e au monde.
MELBOURNE | (AFP) À 36 ans, Roger Federer affirme qu’il ne peut plus être considéré comme favori d’un tournoi du Grand Chelem, face à des joueurs comme Rafael Nadal ou Novak Djokovic.
Pourtant, c’est bien lui qui défendra son titre à Melbourne à partir d’aujourd’hui et il entend bien se donner toutes les chances.
« Avec l’âge, je me sens obligé de considérer mes chances à la baisse simplement parce que je ne pense pas qu’à 36 ans on puisse être favori d’un tournoi », a déclaré hier le numéro deux mondial qui participera à ses 19es Internationaux d’australie où il tentera de décrocher un 20e titre en Grand Chelem.
« C’est pourquoi j’aborde les choses plus détendu, vous voyez, à ce stade de ma carrière », a ajouté le Suisse.
« Je pense que quelqu’un comme Rafa, avec l’année qu’il a eue (en 2017) et Novak avec ses 6 titres ici (à Melbourne) même si on ne sait pas où il en est physiquement, sont tout aussi favoris », a-t-il souligné.
« Mais après tout, ce ne sont que des élucubrations. Les tableaux sont toujours difficiles », a-t-il prévenu.
Après une année 2016 tronquée par les blessures, Federer a vécu une année 2017 époustouflante durant laquelle il a remporté pour une cinquième fois les Internationaux d’australie puis un huitième titre à Wimbledon.
« Jouer sans pression était très agréable après toutes ces années passées sous une pression intense. C’est pareil cette année », a souligné le Suisse.
FIN PRÊT
Federer fera son entrée à Melbourne demain face au Slovène Aljaz Bedene (51e mondial). Il pourrait théoriquement rencontrer le Belge David Goffin (7e), l’homme en forme de la fin de saison 2017, en quarts de finale.
Malgré les sollicitations des médias et des commanditaires, Federer assure avoir pu s’entraîner comme il a voulu pour ce premier tournoi du Grand Chelem de l’année, notamment en jouant et en remportant la Hopman Cup à Perth avec sa compatriote Belinda Bencic.
« Je pense que ça va encore m’aider cette année, car il faut jouer exactement de la même façon sur les courts de Perth et de Melbourne », a-t-il expliqué en ajoutant : « Oui, l’entraînement a été parfait. Il n’y a rien à redire. »
Federer peut redevenir numéro un mondial à l’issue du tournoi s’il le remporte et que Nadal chute avant les quarts de finale. Mais il assure ne pas regarder à si longue échéance.
« Je dois me concentrer sur l’avenir proche parce que j’ai mes propres problèmes, vous savez, avancer dans ma partie de tableau, mon jeu... C’est là-dessus que je me concentre, pas sur les autres joueurs plus loin dans le tableau », a-t-il détaillé.
« À 36 ans, on ne peut pas être un favori » – Roger Federer