Le Journal de Quebec

Les avocats de Assange demandent de lever le mandat d’arrêt contre lui

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LONDRES | (AFP) Les avocats de Julian Assange ont demandé hier à la justice britanniqu­e de lever le mandat d’arrêt britanniqu­e contre le fondateur de WikiLeaks, réfugié dans l’ambassade de l’équateur à Londres depuis plus de cinq ans.

La décision sera rendue le 6 février, a déclaré hier une porte-parole de la justice.

Recherché par la justice suédoise qui souhaitait l’interroger à propos d’accusation­s de viol qu’il niait, Julian Assange s’est réfugié dans l’ambassade de l’équateur à Londres en 2012.

La Suède a depuis classé l’affaire d’accusation de viol.

Le mandat d’arrêt a « perdu son objectif et sa fonction », ont plaidé les avocats de Julian Assange hier devant le tribunal de Westminste­r, à Londres. Ils ont évoqué les problèmes de santé de leur client, qui n’a pas accès aux soins médicaux, ne voit pas la lumière du jour, et souffre selon eux de problèmes aux dents et à l’épaule, ainsi que de dépression.

TOUJOURS VALIDE

Selon le parquet, le mandat d’arrêt britanniqu­e est toujours valide, car Julian Assange n’a pas respec- té les conditions de la liberté sous caution qui lui avait été octroyée. Il a qualifié d’« absurde » la position défendue par les avocats d’assange.

L’équateur a accordé en décembre la nationalit­é équatorien­ne à Julian Assange et demandé à Londres de lui reconnaîtr­e un statut diplomatiq­ue, ce qui lui aurait permis de quitter l’ambassade sans être arrêté par la police britanniqu­e.

Mais le Royaume-uni a refusé d’accorder ce statut. La police a précisé qu’elle arrêterait M. Assange s’il sortait de l’ambassade.

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PHOTO D’ARCHIVES, AFP Julian Assange, fondateur de Wikileaks, derrière une fenêtre de l’ambassade de l’équateur, à Londres, en février 2016.

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