Un dangereux criminel arrêté à Québec
Un dangereux criminel spécialiste des vols à main armée, qui a purgé de nombreuses années de prison et qui était activement recherché depuis septembre dernier, a été arrêté hier par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Emmanuel Roussakis, un Montréalais de 50 ans, était sous mandat d’arrestation national depuis septembre, alors que sa libération conditionnelle avait été révoquée par Service correctionnel Canada.
Après avoir obtenu des informations à l’effet que l’homme se retrouvait sur le territoire de la ville de Québec, le Groupe tactique d’intervention du SPVQ a procédé à son arrestation dans le secteur de Vanier, hier.
D’AUTRES VICTIMES ?
Roussakis était en possession d’un montant d’argent « considérable » quand il a été arrêté, mentionne le SPVQ. Le service de police ajoute qu’il a des raisons de croire que Roussakis – qui demeure détenu – pourrait avoir fait des victimes « récemment » dans la capitale nationale.
« On recherche des commerçants qui auraient pu être victimes de cet homme-là, ou être victimes tout court d’introductions par effraction ou de vols qualifiés et qui n’auraient jamais porté plainte », a rapporté Cyndi Paré, porte-parole du SPVQ.
« Parce que, de façon surprenante, il y a peut-être des commerçants qui ont vécu ça et qui n’ont pas jugé bon ou pris le temps de porter plainte au service de police. On invite les commerçants à nous contacter dans ce cas [418-641AGIR (2447)], si ce n’est pas déjà fait », a-t-elle ajouté.
UN MULTIRÉCIDIVISTE DANGEREUX
En 2007, Roussakis avait été condamné à une peine de 13 ans de pénitencier pour vols qualifiés.
Deux ans plus tôt, il avait aussi été en cavale après que sa libération conditionnelle eut été révoquée. Le criminel que la police qualifiait d’« armé et dangereux » venait d’ailleurs de purger une peine pour des vols à main armée.
Pendant sa cavale, en 2005, il était soupçonné d’avoir braqué pas moins de 42 banques et dépanneurs de Montréal, Laval et Longueuil. Selon ce que rapportaient les médias, Roussakis avait l’habitude de commettre ses crimes seul, en menaçant à l’aide d’une arme à feu un commis devant lui pour pouvoir ensuite s’enfuir avec l’argent.