Le Journal de Quebec

Les Raptors sont à prendre au sérieux

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AGENCE QMI | Les Raptors de Toronto ont lancé un message fort à la NBA mardi en obtenant une victoire sans équivoque face aux Celtics de Boston : ils sont de sérieux prétendant­s au titre.

Impliquée avec ses rivaux du Massachuse­tts dans une lutte pour le premier rang de l’associatio­n de l’est, la formation canadienne a signé une impression­nante victoire de 111-91 pour s’approcher à un match de la tête du classement.

L’entraîneur-chef des perdants, Brad Stevens, ne s’est pas défilé après la rencontre, admettant que son club avait été dominé par une équipe supérieure.

« Nous nous sommes fait botter le derrière par une très bonne équipe », a-t-il dit dans des propos repris par le réseau Sportsnet, refusant d’expliquer ce revers par une baisse de régime de ses joueurs.

« Ils nous ont dominés physiqueme­nt et au point de vue de la vitesse. Comme entraîneur, l’une des choses à ne jamais faire est de dire que c’est simplement “l’une de ces soirées”. Ça enlève le crédit à l’autre équipe. »

« Ce qui ressort de ce match selon moi, c’est que leur rythme et leur robustesse ont été différents de la nôtre. »

L’instructeu­r croit par ailleurs que l’affronteme­nt s’est décidé bien avant le sifflet final. Les Raptors menaient en effet par 29 points avec quelques minutes à écouler.

« Nous avons effectué d’incroyable­s retours de l’arrière, mais [ce match] semblait différent. Je savais que nous allions éprouver des difficulté­s à revenir dans la partie. »

UN BANC RELEVÉ

Un aspect semblant refaire surface à la suite de chaque rencontre des Raptors est la qualité des joueurs de banc qui viennent en relève à la formation partante. C.J. Miles, Delon Wright et Fred Vanvleet ont à eux trois inscrit 44 points dans cette victoire.

« Leur banc fait mal à toutes les équipes, a admis Stevens. Partants ou substituts [...], peu importe qui est sur le terrain, ils sont excellents. »

« J’ai l’impression qu’ils [les remplaçant­s] se sont présentés [au deuxième quart] et ont fait tout ce qu’ils voulaient. Puis, les partants ont repris là où ils l’avaient laissé au troisième engagement », a quant à lui commenté Al Horford.

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