Hausse de 7 % au Périscope
La relocalisation n’a pas eu d’effets négatifs
Les gens du théâtre Périscope touchent du bois. Les travaux de rénovation qui ont forcé le déplacement de tous leurs spectacles n’ont pas eu d’impact en termes de fréquentation. Il y a même eu une augmentation de 7 %.
La directrice générale, Marie-ève Dumont, avoue qu’un vent d’inquiétude a soufflé lorsqu’on a réalisé que la salle de la rue Crémazie ne serait pas prête pour le début de la saison 2017-2018.
Un problème structurel, découvert en septembre dernier à la suite de travaux de remise à neuf, a obligé le déplacement de toutes les pièces qui devaient être présentées cette saison. Certaines ont été relocalisées dans d’autres lieux, et Baby-sitter a été reportée à la saison 2018-2019.
« Nous étions un peu inquiets. On ne savait pas comment les gens étaient pour réagir à tout ça et ils nous ont suivis de façon extraordinaire. On a connu une augmentation de fréquentation de 7 % pour les pièces Des arbres, Titus, Hôtel-dieu et le Festival du Jamais Lu », a indiqué MarieÈve Dumont, lors d’un entretien.
DERNIÈRES RELOCALISATIONS
La directrice générale du Périscope a bon espoir de voir les deux paliers de gouvernement, qui avaient investi chacun un million de dollars dans ces travaux, bonifier leurs offres en raison des dépassements de coût imprévus. « On a utilisé un petit surplus que nous avions accumulé, et les coûts additionnels ne sont pas phénoménaux », a-t-elle précisé.
Le Périscope a dévoilé, hier, les derniers déplacements de cette saison nomade. Tomates, de L’orchestre d’hommes-orchestres, sera présentée du 21 au 29 avril à la Caserne Dalhousie, et Os – La montagne blanche sera à l’affiche du 24 avril au 5 mai à la Maison pour la danse de Québec sur la rue du Roi. Les calendriers de représentations, dans les deux cas, ont été modifiés.
Dévoré(s), la nouvelle création de Jean-denis Beaudoin, qui devait être présentée du 27 mars au 14 avril, a été reportée à la saison 2019-2020.