Parlementaire accusée de comportement abusif
LOS ANGELES | (AFP) Une parlementaire californienne s’est mise en congé, hier, accusée d’avoir attrapé les fesses d’un assistant parlementaire contre son gré, se retrouvant ainsi l’une des rares femmes à être montrée du doigt pour comportement sexuel abusif à l’heure du mouvement #Metoo.
Cette démocrate, qui fait partie de dizaines de femmes ayant dénoncé un schéma de harcèlement sexuel au parlement de Sacramento, nie ces allégations.
« ENQUÊTE RAPIDE »
« Je suis certaine de ne pas avoir fait ce dont je suis accusée », mais « toute accusation de harcèlement sexuel doit être considérée sérieusement et je pense que les élus doivent particulièrement être tenus à des normes de comportement » strictes, a écrit hier Cristina Garcia dans un communiqué.
« Je me mets donc immédiatement en congé sans solde de ma fonction à l’assemblée de Californie », dans l’ouest des États-unis, et « implore la commission des règlements de l’assemblée de mener une enquête rapide », a-t-elle ajouté, espérant revenir au plus vite au travail pour ses administrés.