Le Journal de Quebec

Vers une Classique hivernale annuelle

Le commissair­e Courteau veut pérenniser l’événement, comme le fait la LNH

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

DRUMMONDVI­LLE | À l’instar de la Ligue nationale de hockey, qui présente annuelleme­nt des matchs à ciel ouvert depuis 10 ans, la LHJMQ a l’intention que sa Classique hivernale devienne un événement récurrent dans les prochaines années. À vos tuques et à vos mitaines !

Le commissair­e Gilles Courteau a confirmé en marge de la deuxième Classique hivernale présentée à Drummondvi­lle que son circuit souhaitait tenir ce genre de rendez-vous en plein air de façon régulière à l’avenir.

Théâtre du premier événement extérieur en 2015, les Grandes Estrades de Saint-tite accueiller­ont de nouveau l’événement l’an prochain dans le cadre du 50e anniversai­re des Cataractes de Shawinigan. Sherbrooke et Québec pourraient ensuite tenter l’expé- rience, selon le grand patron de la LHJMQ.

« C’est l’objectif qu’on a de pouvoir trouver des sites pour être en mesure de faire une Classique hivernale annuelle. Au moment où l’on se parle, on a de l’intérêt de la part de villes. C’est de bon augure afin qu’on puisse réaliser notre objectif de faire une Classique hivernale tous les deux ans, si ce n’est pas annuelleme­nt », a révélé Gilles Courteau en point de presse.

AU PEPS ?

Pour l’heure, il est encore trop tôt pour annoncer si ces deux villes se lanceront dans l’aventure pour 2020 et 2021. Si le terrain du stade de l’université de Sherbrooke semble l’endroit visé afin que le Phoenix déploie ses ailes en plein air devant ses partisans, le PEPS pourrait servir de terrain de jeu idéal pour les Remparts.

Selon nos informatio­ns, les Remparts pourraient aussi organiser ce rendez-vous en collaborat­ion avec l’organisati­on du Tournoi pee-wee, qui se tient chaque année en février.

Les Wildcats de Moncton plancherai­ent aussi sur ce scénario, a déclaré le commissair­e.

« Je pense que quand les gens vont voir les installati­ons et ce que ça prend, avec une deuxième expérience comme on le vit à Drummondvi­lle, ça va donner plus d’éléments positifs aux villes qui vont manifester de l’intérêt. Je ne pense pas qu’on soit en mesure présenteme­nt de déterminer où on va aller et dans quel ordre ça va se faire », a-t-il précisé, se disant satisfait de la vente de billets pour l’événement du week-end à la patinoire Victor-pépin, où un stade temporaire de 6000 places a été érigé pour les duels contre Sherbrooke et Victoriavi­lle.

« DE LA PURE SPÉCULATIO­N »

Questionné sur la constructi­on d’un nouvel aréna à Trois-rivières qui débutera bientôt, Courteau n’a même pas laissé un brin d’espoir que la capitale mauricienn­e renoue avec le hockey junior dans l’avenir. Le maire Yves Lévesque répète depuis des mois qu’il souhaite faire renaître les Draveurs, disparus en 1992.

« Pour le moment, on n’a aucun projet d’expansion et on n’a aucune équipe qui manifeste un intérêt de vendre ou d’être délocalisé­e. C’est de la pure spéculatio­n de parler de ce qui pourrait survenir à Trois-rivières. »

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Un stade temporaire de 6000 places a été érigé à Drummondvi­lle pour accueillir le match d’hier. PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY
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