Le Journal de Quebec

UNEMACHINE SENSIBLE À RÉGLER

- ALAIN BERGERON

ALPENSIA | Décalage horaire monstre, habitudes de vie bouleversé­es, fébrilité des Jeux ; Alex Harvey s’est fait rappeler cette semaine qu’une machine de ski de fond, aussi bien huilée soit-elle, demande une adaptation.

L’arrivée de l’équipe canadienne au centre de ski d’alpensia, le samedi 3 février, a servi justement à s’acclimater au nouvel environnem­ent.

« Au début, j’ai ressenti le décalage horaire, surtout le matin. J’avais la tête dans les nuages. Je voyais une différence pour la températur­e corporelle. J’avais froid le matin, mon corps restait endormi et je n’étais pas prêt. Ça fait six jours qu’on est arrivé et aujourd’hui [vendredi], c’est le deuxième matin de suite que je me sens enfin prêt », a-t-il expliqué.

Deux entraîneme­nts par jour, dont un en intensité en après-midi, ont depuis permis de redonner au corps ses repères.

« Quand je skiais, je me sentais bien musculaire­ment et le rythme cardiaque était bon, mais c’était dans ma tête. Je filais quasiment étourdi. Je n’étais pas là. Mais en après-midi, je me suis toujours senti bien et c’est bon parce que nos courses auront lieu justement toujours l’après-midi. »

PREMIER OBSERVATEU­R

Il n’existe pas de meilleur témoin que Harvey lui-même pour évaluer sa condition à quelques heures de ce qui s’avère l’un des plus importants rendez-vous de sa carrière. « Les jambes sont bonnes, surtout à l’intensité. C’est quand même dur à évaluer jusqu’à temps d’avoir un résultat noir sur blanc, mais je sais que c’est bon lorsque je me compare à mes coéquipier­s et que je me fie à mes feelings. Mais ensuite, il faut quand même, encore et toujours, confirmer avec de vrais résultats. »

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