Pour une relâche réussie à l’école
Ce ne sont pas tous les parents qui peuvent prendre congé pour s’occuper de leurs petits anges durant la relâche. Certains établissements d’enseignement et services de garde en milieu scolaire travaillent fort pour leur faciliter les choses.
Surtout, ils veulent permettre aux élèves de vraiment décrocher même s’ils passent leurs vacances à l’école. Pour ce faire, ils font preuve d’une certaine souplesse et de beaucoup d’imagination.
Quand deux établissements font équipe
Les écoles Notre-dame-d’etchemin et du GrandFleuve de la Commission scolaire des Navigateurs ont choisi de s’associer pour offrir des activités vraiment excitantes cette année. Au programme : atelier culinaire, fabrication de bombes de bain, Zumba, Tae-boxe, expériences scientifiques rigolotes et fabrication de masques africains. « Lorsque nous planifions la semaine, nous nous assurons d’avoir une bonne variété d’activités pour satisfaire tous les goûts et tous les âges », explique Karina Gendron, éducatrice et adjointe du service de garde à l’école Notre-dame d’etchemin. « Nous laissons aussi davantage de liberté aux jeunes. Nous ne rythmons pas leurs journées au son des cloches comme d’habitude. Nous faisons preuve de plus de flexibilité », poursuit sa collègue Dominique Turcotte, technicienne-responsable. Les éducatrices prévoient des choses à faire, mais ne les imposent pas. Elles s’adaptent au groupe qu’elles ont et s’assurent que chaque enfant peut avoir de l’espace pour bouger, se reposer, s’amuser. Leur but est de les faire sortir de leur routine même s’ils se trouvent dans l’environnement scolaire.
De l’autre côté du fleuve…
Le service de garde de l’école Beausoleil et du Parc de la Commission scolaire des Premières-seigneuries (CSDPS) sera également ouvert durant la relâche. Production de sable lunaire, visite au Musée de la Civilisation, patinage, activité avec tacots et expérience de camping dit sauvage sont au menu ! De plus, tous les élèves de 8 à 12 ans fréquentant une école de la CSDPS peuvent s’inscrire à un camp sportif. « Abdoulaye Sanogo, aussi connu à l’école de mini-basketball de Québec, sera leur entraîneur. Les jeunes participants qui profiteront de son savoir vivront une belle expérience de perfectionnement », précise Vincent Cournoyer, professeur d’éducation physique et coordonnateur des concentrations sportives. Voilà quelques exemples qui prouvent que de véritables efforts sont faits pour sortir nos enfants de leur train-train quotidien et leur faire oublier les murs de leur classe.