Le Journal de Quebec

Louis-philippe Ladouceur est toujours un Cowboy

Louis-philippe Ladouceur signe un nouveau contrat d’un an pour demeurer à Dallas Stéphane Cadorette

- l Scadorette­jdq

Pour la première fois de sa carrière, le spécialist­e des longues remises Louis-philippe Ladouceur a goûté au marché des joueurs autonomes, mais le suspense aura été de courte durée. Le Québécois revient avec les Cowboys de Dallas pour un an, lui qui a préféré demeurer à la maison plutôt que de faire le saut chez les Raiders d’oakland.

Ladouceur amorcera donc une 14e saison avec les Cowboys, à 37 ans. Dans l’histoire de l’équipe, seuls l’ailier rapproché Jason Witten (2003 à aujourd’hui), l’ailier défensif Ed « Too Tall » Jones (1974 à 1989), le demi défensif Bill Bates (1983 à 1997) et le joueur de ligne offensive Mark Tuinei (1983 à 1997) ont porté l’étoile plus longtemps que le Montréalai­s.

« C’est le fun de se retrouver dans la même phrase que ces gars-là. On parle de bons joueurs qui ont évolué très longtemps dans la NFL. Je suis conscient que je joue à peu près 12 jeux par match depuis 13 ans, comparativ­ement à ces gars-là qui en jouent 40 à 50 par match. C’est différent, mais je l’apprécie », a indiqué au Journal celui qui se réjouit de revenir.

« C’est pas mal ce que je voulais. C’est sûr que j’aurais préféré signer pour deux ou trois ans, mais à 37 ans, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire. J’aurais souhaité un peu plus de garanties, mais c’est un bon contrat, autant du point de vue de l’équipe pour le cap salarial que pour moi. Les deux côtés en bénéficien­t, donc tout le monde est content », s’est-il exprimé.

Au moment d’écrire ces lignes, les détails financiers de l’entente n’étaient pas connus.

LES RAIDERS DANS LE COUP

Dès le mois d’août, Ladouceur savait que l’organisati­on qu’il représente depuis 2005 lui offrait une entente d’un an. Contrairem­ent à 2008 et 2013, lorsqu’il s’est entendu avec les Cowboys avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, il a cette fois décidé de tester sa valeur.

Après la saison dernière, son entraîneur des unités spéciales Rich Bisaccia a fait le saut chez les Raiders pour retrouver l’entraîneur-chef Jon Gruden, qu’il a bien connu lors de leurs années communes au sein des Buccaneers de Tampa Bay. Sous la recommanda­tion de Bisaccia, les Raiders ont ensuite approché Ladouceur.

« Ce qu’on m’a offert pour aller jouer pour les Raiders ne me semblait pas aussi intéressan­t que ce que j’avais ici. Ma famille est ici, la famille de ma femme est ici, mes enfants vont à l’école ici, et c’est à Dallas qu’on va vivre après ma carrière. Il aurait vraiment fallu qu’ils m’offrent quelque chose d’incroyable pour que j’aille jouer à Oakland à ce stade de ma carrière. Je ne me voyais pas tout recommence­r à 37 ans. Ça aurait été un changement radical », a dit celui qui craignait aussi l’incertitud­e entourant le déménageme­nt prochain des Raiders vers Las Vegas.

« Tu regardes la situation des Raiders et entre Oakland et Vegas, il y a trop d’ambiguïté dans l’air. À Dallas, je sais où je m’en vais et sachant que la majorité de ma carrière est derrière moi, je préférais rester. »

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PHOTO D’ARCHIVES AFP À ce jour, Louis-philippe Ladouceur n’a toujours pas raté la moindre longue remise en situation de bottés de conversion, de bottés de placement ou de dégagement­s.

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