Un long procès pour l’ex-vice-amiral Norman

OTTAWA | L’ex-vice-amiral Mark Norman a brièvement comparu à Ottawa hier pour abus de confiance pour avoir divulgué des informations confidentielles à des dirigeants de Chantier Davie, selon la poursuite.

Tout porte à croire que le procès criminel de l’exhaut gradé militaire de 54 ans sera très long.

Mark Norman, relevé de ses fonctions l’année dernière, devra revenir au tribunal le 16 mai, après l’examen par un juge du calendrier des audiences.

« Je suis anxieux de me rendre en Cour, de régler cette affaire le plus vite possible et de retourner servir les Canadiens », a déclaré l’ancien no 1 de la Marine.

Son avocate Marie Henein veut que le procès soit accéléré.

« C’est le temps que ce soit réglé en Cour », a-t-elle déclaré à la sortie du tribunal, irritée par la lenteur de l’enquête qui a duré un an et demi.

BOUC ÉMISSAIRE

À une reporter qui lui a demandé si son client est un bouc émissaire pour l’armée, elle a simplement répondu : « C’est une évidence. »

M. Norman aurait divulgué illégalement des renseignements confidentiels au chantier de Lévis au sujet de la construction d’un navire de transport militaire.

Lorsque l’enquête a été ouverte, Chantier Davie souhaitait que le nouveau gouvernement libéral à Ottawa cesse de bloquer l’octroi d’un contrat pour la conversion d’un navire-porte-conteneurs en un navire de ravitaillement pour la marine.