Sommes-nous tous vraiment égaux ?
On connaît tous la bonne blague « On est tous égaux, mais certains le sont plus que d’autres ! » Les inégalités provoquées ou accidentelles faisaient davantage partie de la normalité autrefois. C’est-à-dire il y a quelques décennies. Heureusement, nous avons évolué pour en arriver au constat qu’aujourd’hui, nul n’est obligé de se prosterner devant qui que ce soit ni pour quoi que ce soit.
Il en va ainsi pour l’égalité entre homme et femme, ainsi que pour l’égalité entre les races, la couleur de la peau, l’âge, la profession, les religions, etc. Je lisais récemment dans un quotidien de la Côte-nord en page nécrologique, le décès d’une femme de 92 ans dont le nom de famille était inscrit avant celui de son défunt mari. Bravo à titre posthume.
Juste à côté, alors qu’on décrivait le décès d’un homme de 94 ans, il nous fallait lire jusqu’à la fin la notice nécrologique pour apprendre que ce monsieur était prêtre. Autre bravo, car cela est un signe que nous sommes de plus en plus conscients qu’il n’y a pas de gens automatiquement supérieurs aux autres par la fonction qu’ils exercent.
Bien sûr l’échelle sociale existe encore avec ses écarts. Comme pour les talents, les gênes, les avoirs et les différences physiques. Sans compter les responsabilités, les salaires et autres. Mais nous sommes à égalité dans la vraie valeur de l’être humain. À ce titre, je crois qu’on devrait désormais éliminer de notre vocabulaire tous ces titres ronflants que l’on donne dans certains lieux à certaines professions. Tels que Maître, Madame la Ministre, Docteur, Madame la Mairesse, Lady, votre Honneur, son Excellence. Est-ce à croire que la fonction est plus importante que la personne ? Je comprends qu’à l’occasion il faille présenter le statut de l’intervenant concerné à des fins de compréhension. Mais pourquoi ne pas se contenter de titrer son rôle après avoir nommé son nom ? Je rappellerai en terminant une parole de Roosevelt : « Toute personne que je rencontre m’est supérieure en quelque chose ! » En conclusion : Sommes-nous égaux ou devons-nous encore faire des courbettes et de l’aplaventrisme ? Roger Matteau
Sans l’ombre d’un doute, nous ne sommes pas égaux. Certains pays y tendent plus que d’autres dans le traitement de leurs citoyens, mais l’inégalité est plutôt la norme. Même le communisme a fait faillite en ce sens. J’ose aussi vous contredire en ce que selon moi, ni les races, ni la couleur de la peau, ni l’âge, ni les professions ne sont égalitaires. Et voyez-vous, qu’on mette le titre avant ou après le nom de la personne ne changera rien au comportement de celle-ci. Si elle se montre méprisante envers ses subalternes, ça n’y changera rien.
Je fus sidérée par votre conseil à cette femme qui, venant de découvrir que son mari la trompait, songeait à le quitter sur-le-champ sans lui donner le bénéfice du doute. Pourquoi lui dire d’accepter la suggestion de son mari d’aller en thérapie quand on sait pertinemment que tous les hommes sont des lâches, des vicieux et des tricheurs ? Qu’il ne faut à aucun prix leur faire confiance au risque d’y laisser sa peau ? Non, mais êtes-vous tombée sur la tête ? Une femme convaincue
Le ton de votre lettre m’indique que vous êtes restée accrochée à une souffrance vécue et jamais digérée. Cela au point de fermer la porte à toute velléité d’amour. Ce qui est bien triste pour vous. Ne faire confiance à personne, c’est se couper de toute communication avec l’autre, alors que l’homme est un être social qui a besoin des autres pour s’épanouir. Mais le pire de votre propos c’est le creuset dans lequel vous enfermez tous les hommes sans distinctions. Ce n’est pas là le discours d’une personne sensée.