La Ville va déjà au-delà de la « Vision Zéro », dit un conseiller
Québec fait déjà plus en matière de sécurité routière
La Ville de Québec n’a pas besoin d’adopter formellement la « Vision Zéro » en matière de sécurité routière, puisqu’elle va déjà au-delà des recommandations de ce « label », estime Patrick Voyer, conseiller municipal d’équipe Labeaume et responsable du dossier.
C’est ce que ce membre du comité exécutif a affirmé, hier, au Journal, quelques heures avant le début d’un colloque sur la sécurité routière, qui se déroulera demain et après-demain. Inventée en 1997 en Suède, la Vision Zéro est « une déclaration d’intention éthique en matière de sécurité routière qui vise à atteindre zéro mort et zéro blessé grave sur les routes », selon un expert de Calgary interrogé l’automne dernier par Le Journal.
« ON NE VEUT PAS SE RETENIR »
Plusieurs villes européennes et nord-américaines adhèrent désormais à cette Vision. « À Québec, on fait toutes les actions que la Vision Zéro suggère. On ne veut pas se retenir d’aller plus loin », a soutenu M. Voyer. Ce dernier a notamment donné l’exemple des rues conviviales où tous les usagers doivent cohabiter, des campagnes de sensibilisation au nécessaire partage de la route ou l’idée d’avoir des pistes cyclables colorées.
Cette semaine, à partir de San Francisco, le maire Labeaume a signalé au Journal que « la Vision Zéro, c’est relativement neuf, à part en Suède. C’est ce dont on va
discuter en fin de semaine. »
CONSULTATIONS EN LIGNE
Demain, M. Voyer rendra publics les résultats de la consultation menée récemment par la Ville de Québec. Quelque 4500 citoyens ont répondu au questionnaire en ligne.
Le conseiller municipal s’est dit « surpris » et satisfait de constater que les gens sont conscients que les distractions au volant (l’utilisation d’un cellulaire, par exemple) et le non-respect de la signalisation sont les principales causes des accidents.
« La vitesse au volant vient en troisième position », a-t-il fait savoir. Le colloque aura lieu au Centre de foires de Québec. Il est ouvert au public, mais il faut s’inscrire sur le site web de la Ville pour pouvoir y assister.