Les humoristes à l’université
Un groupe d’étudiants au doctorat de L’UQAM (ça ne pouvait être ailleurs) a fait parvenir une lettre au corps professoral de l’université pour les inviter à adopter le nouveau français non genré, par respect pour la communauté LGBTQIA+.
Ainsi, heureux et heureuse deviendraient heureuxe, ceux et celles, ceuzes. Au lieu de il et elle, pourquoi pas « ille(s) » et « iel(s) » ?
Ce français « neutralisé » et inclusif reconnaît que tous ne s’identifient pas au sexe à la naissance. Les options ne manquent pas : New York reconnaît 31 identités de genre.
Le document recommande aussi aux professeurs et chargés de cours d’aborder les sujets controversés reliés au genre avec extrême prudence. « La discussion libre… peut mal tourner. » Parmi les sujets « dangereux », l’anatomie, les hormones, les deux sexes et la génétique, et le manuel de référence en psychiatrie, le DSM-5.
MISÈRE
Avant de débattre de sujets « problématiques », le professeur doit définir son approche. Sinon, « le débat peut provoquer des interventions violentes ».
Merci à La Presse d’avoir fait ressortir un élément important qui m’avait échappé. Le guide déconseille l’usage de l’humour pour parler de sujets LGBTQIA+ afin de ne pas affecter « la dignité et les droits fondamentaux de certaines personnes ». Se faire l’avocat du diable serait tout aussi périlleux.
Si mes filles fréquentaient encore l’université, je m’assurerais qu’elles transportent un rouleau de « duct tape » dans leur sac. Pour se la garder fermée, au cas où.
Le délire ne s’arrête pas là. À l’université de l’oregon, rapporte Le
Point, des experts ont étudié le lien entre les glaciers et le sexisme. Des chercheurs de Cambridge Pilates seraient racistes, et deux scientifiques de l’université d’auckland et de Loughborough ont confirmé le lien entre avoir un vagin et être une femme.
L’UQAM aimera pas ça.