Ils patinent pour la bonne cause au Centre Vidéotron
L’initiative d’un ado permet d’amasser 27 000 $
Grâce aux démarches d’un adolescent de 15 ans, quelque 1300 patineurs se sont élancés sur la glace du Centre Vidéotron, hier, se succédant tout au long de la journée à l’occasion d’un patinothon au profit d’opération Enfant Soleil.
« Tout a commencé par des amis et de la famille qui me demandaient si c’était possible de patiner au Centre Vidéotron. Ça me trottait dans la tête depuis que l’aréna a été ouvert », révèle Jérémy Plourde, l’instigateur de l’événement.
Celui qui était l’enfant Soleil de la Capitale-nationale en 2017 tenait mordicus à redonner à l’organisme qui lui a permis d’enjoliver ses passages à l’hôpital, lui qui souffre d’un déficit immunitaire humoral primaire et d’une maladie neuromusculaire.
QUÉBECOR DOUBLE LA MISE
Le coût d’entrée et les dons ont permis d’amasser 13 810 $. À la remise du chèque officiel, Jérémy n’était pas en reste : le chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a annoncé que l’entreprise doublait la mise, de façon à faire monter la cagnotte à 27 620 $.
« Je savais à peu près combien on allait amasser. Mais de doubler la mise, c’est inespéré », confie Jérémy, un passionné de hockey.
DÉMARCHES AUDACIEUSES
Jérémy n’a pas laissé son jeune âge freiner ses ambitions d’organiser une telle activité. L’adolescent n’a fait ni une, ni deux, en approchant un patron de Québecor, Martin Tremblay, à l’occasion d’une activité d’employés au Centre Vidéotron.
« On savait qu’on voulait le faire. On attendait la bonne occasion pour le faire. Quand Jérémy m’en a parlé, on s’est dit que c’était le temps », raconte le chef de l’exploitation du Groupe sports et divertissement de Québecor.
« J’ai trouvé ça merveilleux qu’un gars de son âge soit aussi ambitieux et organisé. Je trouvais que c’était une démarche vraiment intelligente », poursuit M. Tremblay, soulignant l’implication de la famille Plourde au sein de l’organisation des Remparts.
Jérémy s’apprête à peine à souffler ses 16 bougies, mais les idées ne lui manquent pas pour l’avenir. S’il se voit poursuivre ses études jusqu’à l’université, il tient à se diriger vers un domaine où il pourra continuer à aider des enfants qui, comme lui, ont dû faire face à la maladie.
« Si j’avais un message pour eux, c’est qu’il ne faut jamais abandonner. Tout le monde qui patinait ici aujourd’hui est derrière vous pour vous aider à mieux aller », lance-t-il.