L’EX-PDG de Volkswagen mis en examen aux États-unis
NEW YORK | (AFP) Le scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen a rebondi hier aux États-unis avec l’annonce de poursuites pénales contre Martin Winterkorn, l’ancien PDG, accusé d’avoir été au courant au moins un an avant qu’il ne soit révélé.
« La mise en examen dévoilée (hier) allègue que le complot mis en place par Volkswagen pour contourner ses obligations légales était connu jusqu’au sommet de l’entreprise », a déclaré Jeff Sessions, le ministre de la Justice dans un communiqué. « Ce sont des allégations graves et nous allons engager des poursuites au maximum de ce que nous autorise la loi. »
ALLEMAGNE RÉTICENTE
Il est peu probable que M. Winterkorn, 70 ans, se retrouve devant les tribunaux américains, car l’allemagne est réticente à extrader ses ressortissants hors de l’union européenne. L’ancien patron ne fera face à des juges américains que s’il se livre luimême aux autorités américaines ou s’il est arrêté dans un autre pays que l’allemagne.
Washington affirme que l’ex-pdg avait été mis au courant de l’installation d’un logiciel truqueur dans des modèles diesel Volkswagen vendus aux États-unis au moins à compter de mai 2014, mais n’avait pas demandé l’arrêt de cette « fraude ».