Le Journal de Quebec

Dur, dur de doubler en Espagne

- LOUIS BUTCHER

MONTMELO | Le Grand Prix d’espagne n’a pas été souvent le théâtre de courses palpitante­s au fil des ans, du moins depuis qu’il est présenté au circuit de Barcelone-catalogne.

Le tracé long de 4,7 kilomètres est en effet peu propice aux dépassemen­ts et l’importance d’une bonne place sur la grille de départ est primordial­e pour espérer accéder à la plus haute marche du podium.

À cet égard, les statistiqu­es sont éloquentes. Seulement trois des 27 vainqueurs de la course en Cata- logne ne se sont pas élancés de la première ligne.

Ils sont Michael Schumacher (parti troisième en 1996), Fernando Alonso (5e en 2013) et Max Verstappen (4e en 2016).

POSITION DE TÊTE IMPORTANTE

Dans ce dernier cas, le pilote néerlandai­s, qui signait sa première victoire en F1 pour devenir (à 18 ans, 7 mois et 15 jours) le plus jeune gagnant de l’histoire, avait profité de l’accrochage impliquant les Mercedes de Nico Rosberg et de Lewis Hamilton dès le tour initial.

Par ailleurs, en 27 éditions, le gagnant a obtenu la position de tête en qualificat­ions la veille en 20 occasions.

Voici la preuve que le Grand Prix d’espagne peut être endormant : l’an dernier, seulement trois pilotes avaient parcouru les 66 tours réglementa­ires de la course.

Hamilton avait gagné avec 3,5 secondes d’avance aux dépens de Sebastian Vettel, alors que Daniel Ricciardo n’a franchi le fil d’arrivée qu’une minute et 15 secondes plus tard que le Britanniqu­e.

Les 13 autres finissants ont été largués à un ou deux tours du vainqueur !

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