Un Mcdo forcé de fermer partiellement
La pénurie de main-d’oeuvre est en cause
Frappé par la pénurie de maind’oeuvre, un restaurant Mcdonald’s de Québec a dû fermer sa salle à manger, samedi après-midi, notamment parce que deux employés ne sont pas rentrés au travail.
L’établissement en question est celui situé sur le boulevard Hamel, à l’intersection de la rue Soumande. La salle à manger a été fermée durant la majeure partie de la journée pendant que les commandes à l’auto, elles, fonctionnaient toujours.
« C’était le mélange d’un problème informatique et du manque d’employés, a indiqué le franchisé Francis Blais. On a certaines normes de service à respecter. La meilleure décision à prendre, c’était de fermer la salle à manger. »
ACTIVITÉS PERTURBÉES
M. Blais, qui possède également la succursale de la rue Bouvier, affirme qu’il s’agissait d’une « situation exceptionnelle », mais reconnaît que la pénurie de main-d’oeuvre affecte ses activités.
Lorsque Le Journal s’est rendu sur place, hier, le problème informatique était chose du passé, sauf que les employés peinaient à suffire à la demande des clients.
Une employée expliquait que seulement quatre personnes se trouvaient sur le plancher, dont une qui faisait des heures supplémentaires. À ce moment, une dizaine de voitures faisaient la file à la commande à l’auto et une quarantaine de clients se trouvaient à l’intérieur du restaurant.
« ON ENGAGE, ON ENGAGE »
« Avec un taux de chômage aussi bas, c’est normal d’avoir besoin de maind’oeuvre, précise M. Blais. Tout le monde en cherche. Le mot d’ordre, c’est : on engage, on engage, on engage. »
Le taux de chômage dans la capitale nationale est actuellement le deuxième plus bas au Québec, à 4 %, tout juste derrière la région de Chaudières-appalaches à 3 %. Le taux d’emploi, qui se situe à 65,4 %, se pointe aussi au 2e rang à l’échelle de la province, derrière Laval.
« C’est sûr que si tu manques d’employés, ça nuit à ton commerce. C’est vrai pour tout le monde », estime Francis Blais, qui espère attirer tant des employés permanents que des étudiants dans ses rangs en vue de la saison estivale.