La génération X aura une retraite tardive
Les membres de la génération X, soit ceux qui sont nés entre 1961 et 1981, devront sans doute travailler plus longtemps que leurs parents. C’est la conclusion d’un récent sondage pancanadien sur les défis de la retraite qui attendent les enfants des baby-boomers.
De multiples facteurs expliquent cette situation, mais le plus étonnant, c’est que 28 % des Canadiens âgés de 37 à 57 ans n’ont encore rien économisé pour la retraite.
Selon Mathew Williams, de Placements Franklin Templeton, des revenus insuffisants, des dépenses élevées et un lourd fardeau de dettes de cartes de crédit et d’hypothèque empêchent les membres de la génération X de mettre de l’argent de côté.
Certains baby-boomers ne l’ont pas eu facile non plus, mais ils ont peut-être été renfloués à temps en vendant leur maison dans un marché haussier.
Il ne faut pas oublier non plus que les baby-boomers ont connu les années fastes des régimes de retraite et une certaine sécurité d’emploi.
STRESS ET ANXIÉTÉ
Quatre-vingt-huit pour cent des X sont préoccupés par leur mode de vie à la retraite. Ils s’inquiètent sur les moyens qu’ils devraient prendre pour régler les factures courantes et financer les soins médicaux et les médicaments. Près de six personnes interrogées sur 10 n’ont aucune idée de la manière dont ils parviendront à payer ces dépenses.
Pour calmer ces sources de stress et d’anxiété, il y a mieux qu’une camomille : l’éducation et la planification de la retraite. Lorsqu’on n’est pas suffisamment connaissant en la matière, il importe de s’adjoindre les services d’un conseiller en gestion de patrimoine.
Ce dernier peut vous aider à élaborer de multiples scénarios et déployer des stratégies réalistes qui tiennent compte de données personnelles et de vos objectifs familiaux.
MANQUER D’ARGENT
Ma grande surprise concernant l’étude de Franklin Templeton tient dans les différences entre les provinces canadiennes. Trente et un pour cent des Québécois sondés (idem pour les Ontariens) n’ont pas un cent de côté pour la retraite ET s’en formalisent très peu. Seulement 28 % s’en inquiètent. C’est au Québec et en Alberta que « manquer d’argent à la retraite » inquiète le moins.
C’est au Manitoba qu’on économise le plus. Seulement 15 % des Manitobains n’ont pas d’épargne en vue de la retraite.
Avec un sommet de 27 %, ce sont les Québécois qui se révèlent être les Canadiens les plus préoccupés par les dépenses liées à leur mode de vie à la retraite.