Du soutien pour les treize arrêtés du G7
Une manifestation a lieu devant le poste de police
Une vingtaine de citoyens ont manifesté leur appui aux treize arrêtés des manifestations anti-g7 hier matin devant le poste de police Victoria. Ils dénoncent une détention « injustifiée ».
L’appel avait été lancé par une citoyenne sur les réseaux sociaux en soirée samedi après la dernière des trois journées de manifestation dans les rues de la Vieille-capitale. Marie-ève Duchesne refusait de demeurer les bras croisés alors que certains manifestants allaient être détenus jusqu’à aujourd’hui.
« Le G7 se termine, mais il ne se termine pas pour tout le monde. Ce qu’on veut exprimer aujourd’hui, c’est notre solidarité aux personnes qui ont été arrêtées et dénoncer les arrestations qui ont eu lieu. On veut demander la libération immédiate des personnes et le retrait des charges », a expliqué Mme Duchesne à propos du rassemblement.
« PEUR ET INTIMIDATION »
Les responsables de la mission d’observation d’amnistie internationale et de la Ligue des droits et libertés qualifiaient de leur côté l’événement en ces termes : « Le G7, entre peur et intimidation ».
« Est-ce qu’un climat de peur et d’intimidation qui a pour effet de brimer la liberté d’expression doit être considéré comme une “opération de sécurité publique réussie” ? » questionne Geneviève Paul, directrice générale d’amnistie internationale, à propos de la forte présence policière.
Marie-ève Duchesne a qualifié de « honte à la démocratie » ce qui s’est passé au cours des trois derniers jours : « Vous avez vu les images, vous étiez sur place, vous avez vu l’ampleur de la répression politique policière qui était présente. C’est ce qu’on veut dénoncer. »