De la pornographie juvénile en prison
Le détenu disait vendre de la pornographie infantile
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) souhaite que soit déclaré délinquant dangereux un agresseur sexuel multirécidiviste après que ce dernier eut été pris en possession de pornographie juvénile dans sa cellule.
Âgé de 36 ans, Karl Audet avait tristement fait parler de lui lorsqu’il avait comploté avec sa conjointe de l’époque dans le but de « toucher la vulve d’une jeune fille ». Audet et Julie Viel avaient attiré une fillette de neuf ans de leur entourage chez eux dans le but avoué de commettre une agression sexuelle ainsi qu’un film à caractère pornographique.
L’homme avait écopé de cinq ans de détention en plus d’être déclaré « délinquant à contrôler » alors que sa conjointe avait fait 30 mois de détention. Or, Audet ne semble pas avoir retenu la leçon de ce lugubre complot puisqu’il a été une fois de plus pris avec du matériel de pornographie infantile, et ce, en prison.
Ces images avaient alors été saisies sur un téléphone portable dans sa cellule. Pour se défendre, Audet avait dit que « ce n’était pas pour assouvir ses besoins sexuels déviants, mais plutôt pour les vendre aux autres détenus et faire de l’argent », indique le rapport de la CLCC.
MANQUEMENTS
Par la suite, les manquements se sont poursuivis de sorte qu’il a été soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée qui impose une assignation à résidence dans une maison de transition. Audet a commis d’autres manquements à cet endroit, notamment lorsque trois cellulaires pouvant accéder à internet ont été retrouvés dans sa chambre.
Convaincue « qu’aucun programme de surveillance ne peut adéquatement protéger la société contre les risques de récidives », la Commission des libérations conditionnelles demande au Directeur des poursuites criminelles et pénales de déposer une accusation pour que Karl Audet soit déclaré « délinquant à contrôler ».