Leur déménagement devient un véritable cauchemar
Des clients cherchent maintenant des moyens pour être dédommagés
Des déménageurs malades à cause de la chaleur ou manquant carrément à l’appel lors du weekend du 1er juillet ont fait vivre un vrai cauchemar à des clients qui cherchent maintenant à être dédommagés.
Les septuagénaires Nicole Martel et Pierre Therrien font partie de ces clients insatisfaits qui explorent les recours possibles.
Le couple avait entrepris ses démarches en vue de son déménagement en février dernier. Selon le contrat écrit et signé avec la compagnie Transport spécialisé D.B. à Québec, les déménageurs devaient se présenter à 7 h le 30 juin.
Deux déménageurs se sont finalement présentés à 17 h 30, après de multiples appels du couple.
« Après qu’ils aient forcé après les électroménagers parce qu’ils n’avaient pas d’équipement, je ne les voyais plus revenir dans le condo. J’ai finalement vu le chauffeur qui vomissait sur le gazon. Il avait déménagé sans arrêt et n’avait même pas eu le temps de manger. On essayait de lui donner de l’eau et [il] la vomissait », raconte Mme Martel, encore sous le choc.
PRESQUE LE DOUBLE
Comme les déménageurs étaient incapables de continuer leur travail, le conjoint de Nicole Martel, âgé de 70 ans, a été forcé de remonter ses électroménagers dans le condo. Le second déménageur est donc reparti avec son collègue malade.
Le couple a été forcé de trouver une autre compagnie le lendemain pour presque le double du prix. Il n’a jamais eu de retour de Transport spécialisé D.B. et n’a pas encore pu récupérer son dépôt. L’entreprise n’a pas rappelé Le Journal.
Comme ce couple de Québec, plusieurs autres locataires ont témoigné au Journal de leur mécontentement au sujet des services rendus par des compagnies de déménagement durant la période la plus achalandée de l’année.
Malheureusement, il existe très peu de façons de se prémunir contre tous les problèmes qui pourraient survenir et les recours sont limités pour obtenir un dédommagement ( voir encadré).
JAMAIS VENU
Deux autres ménages ont également raconté au Journal que leurs déménageurs ne se sont jamais présentés le jour prévu.
Ils ont dû se débrouiller eux-mêmes, ou se tourner vers une autre entreprise à un tarif évidemment beaucoup plus élevé. L’une de ces clientes n’a toujours pas recouvré son dépôt de 230 $.
Le second client, Camilo Duque, a cependant retrouvé son argent après que sa femme eut menacé d’appeler la police. Lorsque joint par Le Journal, le propriétaire de cette compagnie, Transport RiveNord, a affirmé qu’il y avait erreur sur l’entreprise, avant de raccrocher.