Des plaques d’immatriculation personnalisées dès le 27 juillet
La mesure pourrait rapporter 20 millions $ en cinq ans
Le gouvernement va de l’avant avec les plaques d’immatriculation personnalisées, une offre qui devrait permettre à la Société de l’assurance automobile du Québec de dégager 20 millions $ en revenus supplémentaires d’ici les cinq prochaines années.
Vous avez toujours rêvé de rendre hommage à votre mère, d’immortaliser votre surnom ou le mot d’amour attribué à votre douce moitié sur votre plaque d’immatriculation ? « MAMAN », « BIGDAN » et « TICHAT » pourraient se retrouver au cours des prochaines semaines sur les véhicules immatriculés au Québec.
23 000 PLAQUES
Après quatre ans de tergiversations, le gouvernement a donné le feu vert aux automobilistes pour choisir les caractères qui figureront sur leur plaque, a annoncé hier le ministre des Transports, André Fortin.
Il faudra qu’au moins 23 000 plaques soient personnalisées pour que le projet soit rentable. Ceci permettrait de couvrir l’investissement de base de 3 millions $ en plus des frais annuels de 2 millions $ liés au projet.
Le ministre des Transports a confiance d’y parvenir. Ailleurs au Canada et aux États-unis, les plaques personnalisées reçoivent un taux d’adhésion d’environ 2 %. Au Québec, ce pourcentage représente quelque 110 000 des 5,5 millions de véhicules immatriculés.
Nathalie Tremblay, présidente et chef de la direction de la SAAQ, va plus loin. Elle estime que le programme pourrait permettre de générer 20 millions $ en revenus d’ici cinq ans.
PHASE DEUX
Un bilan du projet sera fait au bout d’une année d’opération, a annoncé la ministre déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay. Après quoi une seconde phase pourrait cibler les entreprises et intégrer les « plaques graphiques ».
L’arrivée des plaques personnalisées au Québec avait été annoncée en 2014 par le gouvernement de Pauline Marois, qui comptait mettre cette mesure en place pour 2015. Le ministre Fortin s’est défendu d’avoir tardé, affirmant que son projet allait plus loin que ce qui avait été proposé à l’époque par le Parti québécois.