Les résultats de Birks plombés par les rénovations
AGENCE QMI | Les rénovations majeures dans les boutiques phares de Birks à Montréal et Toronto ont une incidence négative sur le taux de marge brute du célèbre bijoutier montréalais.
L’entreprise a rapporté hier un revenu net de 11,7 millions $, ou 0,65 $ par action, pour son exercice financier 2018, comprenant une perte nette résultant de ses activités poursuivies de 16,8 millions $, ou 0,93 $ par action.
Au cours de l’exercice, il y a eu la vente de la filiale Mayor’s Jewelers, conclue en octobre pour 106,8 M$. La filiale a eu un revenu net de 28,5 M$ (qui incluait un gain sur la disposition de Mayors de 29,9 M$), ou 1,58 $ par action, comparé à 4,9 M$, ou 0,27 $ par action pour l’exercice financier terminé en mars 2017.
Pour le grand patron de l’entreprise, cette vente a permis de réduire considérablement la dette et a ainsi mieux positionné le groupe pour la croissance à long terme.
PROMOTIONS ET VENTES
Les travaux de rénovation n’ont pas aidé puisque l’entreprise dit avoir consenti à « un plus grand nombre de promotions des ventes », souligne-ton. Conséquemment, le bénéfice brut s’est établi à 43,6 M$, soit 38,1 % des ventes nettes, comparativement à 46,8 M$, soit 40,2 % des ventes nettes pour l’exercice 2017.
Les ventes nettes de Groupe Birks ont reculé de 2 M$ pour l’exercice 2018, pour s’établir à 114,4 M$.
Les ventes des magasins comparables, une mesure-clé dans le commerce de détail, ont notamment reculé de 4 % en raison du ralentissement des ventes au détail de produits de luxe et de l’impact des travaux de rénovation à Montréal et Toronto.
En excluant les rénovations, les ventes des magasins comparables ont crû de 1 % en raison de la croissance des ventes en gros et du commerce électronique.
La chaîne fondée à Montréal en 1879 exploite plus d’une vingtaine de boutiques à travers le pays, dont celle de la rue Sainte-catherine Ouest, qui a rouvert ses portes à la mi-juin.