Le Journal de Quebec

La réserve de Portneuf, toute une destinatio­n

- JULIEN julien.cabana@quebecorme­dia.com CABANA

RIVIÈRE-À-PIERRE | Depuis quelques années, les directeurs de la réserve faunique de Portneuf ont décidé de poser des gestes concrets pour améliorer la qualité de pêche. À en juger par la dernière aventure que nous avons vécue, les résultats sont concrets.

« Nous avons changé afin de permettre aux gens de savoir à l’avance les lacs sur lesquels ils vont pêcher, explique l’actuel directeur, Mathieu Caron. De plus, nous avons procédé à des aménagemen­ts de frayères et fermé des lacs pour quelques saisons, afin de permettre à la truite de grossir. »

Je considère que maintenant, il n’y a qu’une seule expression pour qualifier tous ces travaux : mission accomplie.

Durant notre séjour, nous avons capturé plusieurs truites dont le poids dépassait la livre, sur des lacs que tous les amateurs de pêche qui fréquenten­t la réserve peuvent pêcher. On a créé un club très sélect dans la réserve, celui des 2 livres. On enregistre toutes les prises qui atteignent ce poids. Une telle récolte n’est pas rare.

UNE LIBERTÉ PLUS GRANDE

Dans le passé, il y avait un tirage au sort et, souvent, il était impossible de pêcher sur le lac devant le chalet.

« Nous avons décidé de modifier le plan de pêche en offrant chaque jour aux amateurs qui réservent un chalet, deux lacs attitrés qui sont à leur dispositio­n à leur arrivée, ajoute le directeur. Il y a toujours un des deux lacs ensemencé pour permettre une pêche plus facile, alors que l’autre contient uniquement une population de truites indigènes. De cette façon, les gens savent qu’ils vont prendre de belles truites, avec la possibilit­é de se lancer un défi en capturant de grosses mouchetées indigènes. »

Tout ce qui a été fait sur ce territoire l’a été pour faciliter la vie des pêcheurs et leur permettre de faire de belles captures. On peut vraiment affirmer que cette réserve est devenue une véritable destinatio­n de pêche. La progressio­n a été remarquabl­e au cours des six dernières saisons. Il est même surprenant de découvrir d’aussi belles truites cachées dans des lacs à peine à une heure et demie de Québec.

LA TECHNIQUE

Pour séduire ces belles mouchetées, nous avons utilisé principale­ment des Lake Clear arc-en-ciel et une William argent et bleue de deux pouces et demi. Elles attaquaien­t les leurres de façon féroce. Comme le dit l’expression populaire, ça cognait lorsque les truites mordaient. J’ai utilisé une canne à action ultra légère de cinq pieds, en deux parties, pour vivre cette aventure. Quels combats ces truites m’ont livrés! Comme le veut la coutume pour ce genre de lacs où la grosse truite abondante, il y avait une limite de truites par pêcheurs. Honnêtemen­t, avec de telles prises, la limite devient très acceptable.

Pour la mouche, la Micky Finn et la Muddler brune à queue orange, ont fait des ravages. Elles ne faisaient que toucher l’eau et aussitôt, une truite attaquait.

Chose certaine, inscrivez bien le nom de la réserve faunique de Portneuf dans votre carnet de destinatio­ns de pêche à la truite. Pour tout savoir sur les disponibil­ités restantes cette saison, les coûts des séjours et les conditions, vous pouvez rejoindre les gens de la réserve, au bureau de Rivière-à-pierre au (418) 323-2028.

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PHOTO JULIEN CABANA Michel Cairety, Robert Saunier, Francis Moroni et Daniel Parent et, à l’arrière, le directeur Mathieu Caron, heureux de leur pêche.
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