Il trouve du travail aux robots
Les différentes révolutions technologiques et industrielles sont venues avec leur lot de craintes pour l’avenir. Pourtant, dans la majorité des cas, ces nouvelles technologies ont permis de faire évoluer l’humanité, selon Keith Blanchet, chef de la division innovation chez Kinova.
Le travail de l’homme de 47 ans est de trouver de nouvelles applications aux robots. Il comprend la crainte des gens que les robots remplacent des travailleurs. Mais il estime que la robotique créera également de nombreux emplois.
« Est-ce que des emplois vont être remplacés par la robotique et l’intelligence artificielle ? Absolument, oui. Mais beaucoup vont être créés. Si on regarde des pays comme le Japon ou l’allemagne où le nombre de robots per capita est extrêmement élevé, il n’y a pas beaucoup de chômage », explique M. Blanchet.
La compagnie Kinova de Boisbriand est une des entreprises québécoises en robotique les plus reconnues mondialement. Son produit phare est un bras robotisé qui peut être installé sur le fauteuil roulant d’une personne handicapée afin de lui redonner un peu d’autonomie. La compagnie oeuvre également dans le milieu médical.
RIEN DE NOUVEAU
Même si elles sont justifiées, les craintes des gens proviennent bien souvent d’une méconnaissance de la technologie en question et des bienfaits qu’elle peut apporter.
« Les gens ont peur du changement », explique Keith Blanchet. C’était le cas lors de la révolution industrielle au 19e siècle ou lors du décollage des premiers avions.
Pour le spécialiste en robotique, les emplois d’avenir sont en ingénierie et en ingénierie informatique. Il estime que dans un proche avenir, des emplois plus manuels, qui nécessitent moins d’études et de connaissances, seront également très recherchés dans le domaine de la robotique.