Jain fait tourner les têtes avec sa pop métissée
Jain est une enfant du monde. Née en France, elle a grandi entre Toulouse, Dubaï, le Congo, Abou Dhabi et Paris. On ne s’étonne pas dès lors que sa pop tire ses influences de cette jeunesse nomade.
« Avant d’être musicienne, je suis une fan de musique et j’adore aller voir pourquoi la musique est si différente entre les pays et comment elle est consommée d’un endroit à l’autre », raconte Jain, jointe par Le Journal avant une série de concerts au Québec qui l’amène au Festival d’été.
ENTOURÉE DE MACHINES
Jeanne Galice, Jain à la scène, fait tourner les têtes depuis la sortie de son premier album, Zanaka, en 2015. Sa pop métissée, fortement influencée par les rythmes percussifs africains, a fait mouche dans plusieurs territoires. Sacrée interprète féminine aux Victoires de la musique, en 2017, elle a aussi été mise en nomination pour le Grammy du meilleur vidéoclip avec Makeba, l’hiver dernier.
Le marché américain est d’ailleurs dans la mire de la jeune femme, qui a choisi de chanter en anglais pour rejoindre les masses. « Je voulais que tout le monde puisse s’y retrouver, même si c’est un anglais de voyageur, très simple. Mais tout le monde peut le comprendre. »
Sur scène, Jain opte pour la simplicité. Elle est seule, entourée de machines grâce auxquelles elle crée ses propres boucles sonores. S’accompagner de musiciens n’a jamais vraiment été une option pour elle.
« Faire de la musique seule a toujours été plus naturel pour moi. Quand j’ai commencé la musique, j’étais au Congo et je n’avais pas beaucoup d’amis qui en faisaient. C’est comme ça que je me suis débrouillée. »