Des vedettes MADEINTORONTO
Drake, The Weeknd et Shawn Mendes ont transformé la Ville Reine en usine à stars
Ses stars font courir les foules partout sur la planète, pulvérisent des records sur les plateformes d’écoute en continu et deux d’entre elles, The Weeknd et Shawn Mendes, comptent parmi les plus importantes têtes d’affiche du Festival d’été 2018 : Toronto est devenue la nouvelle pépinière de vedettes pop de calibre mondial.
Vous doutez ? Allez consulter les palmarès. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on y voie les noms de Mendes, en vedette ce soir sur les plaines d’abraham, The Weeknd, Drake, Justin Bieber ou Alessia Cara, la première Canadienne à remporter le Grammy de la révélation de l’année.
Toutes ces vedettes ont en commun de baigner dans l’univers de la musique pop urbaine, du R&B et du hip-hop. Et d’avoir Toronto comme port d’attache.
« C’est indéniable, Toronto a un son et une signature de la même façon que Montréal a eu son buzz après l’émergence d’arcade Fire », analyse Louis Bellavance.
« C’est un moment spécial pour Toronto. De hauts dirigeants d’un peu partout dans le monde viennent à Toronto pour tenter de découvrir nos nouveaux talents. Des artistes viennent à Toronto pour travailler avec des producteurs torontois. Ce n’est donc pas un phénomène isolé, c’est planétaire », estime Jeffrey Remedios, le président de Universal Music Canada, une étiquette de disques qui compte dans ses rangs Mendes, The Weeknd et Alessia Cara.
DRAKE : LE PORTE-DRAPEAU
On pourrait croire que le succès fulgurant de Justin Bieber, il y a près de 10 ans, a mis Toronto sur la carte. Mais quand ils sont appelés à désigner celui qui a fait tourner le vent en faveur de la Ville Reine, nos interlocuteurs sont unanimes à donner le crédit à Drake.
« C’est la plus grande étoile au monde à mon avis », soumet Jeffrey Remedios.
« Ça prend un porteur de drapeau fort. Bieber est une star internationale, mais il pourrait venir de Singapour. Drake a vraiment amené les projecteurs à Toronto. The Weeknd est un produit de ça », dit Louis Bellavance.
« Toutes ces stars sont des fils et des filles d’immigrants. Toutes ces cultures se mélangent pour créer le style de Toronto, qui arrive présentement à maturité », note M. Remedios.
LA RELÈVE S’EN VIENT
Et ce n’est pas fini. Après Drake, « il y aura une deuxième et une troisième vagues de stars torontoises », annonce le président de Universal Canada.
On fonde notamment beaucoup d’espoir sur Killy, un artiste issu du mouvement trap qui se produisait en début de soirée, hier, sur les plaines d’abraham.
Langston Francis, un adolescent qu’on a aussi vu au FEQ, vendredi soir, est également perçu comme une future star globale.
Bref, avec ses vedettes et son équipe de hockey également bourrée de vedettes, l’avenir s’annonce excitant dans la métropole canadienne.