Pas envie des États-unis
Sans crier au boycottage systématique dans le but de punir les Américains et les supporteurs de Trump, force est d’admettre que les dérives de ce président ne donnent juste pas envie de se rendre chez nos voisins, ni d’acheter leurs produits.
Pour sa proximité et ses multiples charmes, ses villes légendaires comme New York, Las Vegas, San Francisco et bien d’autres, pour ses destinations ensoleillées comme la Floride, notre pays voisin constitue pour bien des Québécois et Canadiens une destination de choix.
C’est l’un des pays auxquels on pense en premier lorsque nous prend l’envie de nous évader, malgré la force du dollar américain qui, depuis quelques années, n’est pas du tout favorable aux Canadiens. Du moins, c’était vrai avant l’arrivée au pouvoir de Trump, qui prône le racisme et l’intolérance — pensons au mur mexicain et au traitement réservé tout récemment aux enfants de migrants —, et maintenant on rajoute ses récentes frasques visant son principal allié, le Canada.
TAXES ET INSULTES
Faut-il le rappeler, à quelques jours d’intervalle le mois dernier, l’imbuvable Trump a craché sur le premier ministre canadien en le qualifiant de malhonnête, mais il a encensé le dictateur sanguinaire de la Corée du Nord. Il a décrit ce dernier comme étant un homme très intelligent, doté de belles qualités de négociateur.
Frustré d’entendre Justin Trudeau affirmer qu’il ne se laisserait pas bousculer par les États-unis, au sortir du Sommet du G7, le président a aussi prétendu que ces déclarations allaient coûter beaucoup d’argent aux Canadiens. Deux semaines auparavant, il avait déjà annoncé des taxes punitives sur l’acier et l’aluminium canadiens.
Ainsi, l’effet repoussoir de ces gestes et de plusieurs autres — ça prendrait un livre et non une chronique pour les énumérer — se fait de plus en plus sentir. À notre époque où voyager fait partie des habitudes de vie, et où les produits de toutes provenances sont plus accessibles que jamais, ça fait réfléchir.
Je n’ai pas de voyage prévu aux ÉtatsUnis prochainement, et je n’ai pas l’intention d’en planifier à moyen terme. Je ferai aussi l’effort d’acheter des produits qui viennent d’ailleurs. Rendu là, c’est une question de principe.