Visuellement époustouflant
The Chainsmokers attire les foules à l’électro-feq, hier, sur les Plaines
Chose promise, chose due. Le duo The Chainsmokers est débarqué sur les Plaines hier avec une pelletée de hits et le plus important arsenal visuel vu jusqu’à présent au Festival… et fort probablement devant la plus grosse foule jamais rassemblée pour l’électro-feq.
Sous le coup de 22 h, Andrew Taggart et Alex Pall, accompagnés d’un batteur, sont apparus sur une plateforme surélevée. Jets de fumée, feux d’artifice, projections hautement sophistiquées, éblouissants lasers : tout ça durant les premières minutes du concert.
Sans faire de compromis sur les effets spéciaux ni sur les feux d’artifice qui ont explosé à tout moment dans le concert, The Chainsmokers a invité la foule dans un réjouissant party.
La cadence était infernale, alors que le groupe a enchaîné ses morceaux les plus célèbres, tels Don’t Let Me Down, Roses, Closer, Paris, Sick Boy et Something Just Like This, toutes en versions plus électrisantes que sur leurs albums.
Le duo, plutôt sympathique, n’est pas statique derrière les platines. Ils ont réussi hier à établir une réelle connexion avec un public survolté.
« C’est notre première performance à Québec. Je ne vais pas vous mentir, je suis un peu nerveux. Vous êtes nombreux, vous êtes complètement fous ! », a lancé le charismatique chanteur Andrew Taggart.
Au moment de mettre sous presse, Taggart servait une folle interprétation de Closer, devant une foule surexcitée, cette fois-ci sous les confettis.
REMPLIES
Habituellement fréquentée par les amateurs D’EDM, la soirée électro a attiré hier un public beaucoup plus large que par les années passées… et beaucoup plus nom- breux. Avec ses multiples succès radio, The Chainsmokers propose une musique plus accessible que ses prédécesseurs qui sont passés à l’électro-feq.
La grande majorité des fans rencontrés par Le Journal était sur place précisément pour les Chainsmokers.
Un groupe de quatre amies âgées de 20 ans avait fait le voyage de Sorel et Drummondville pour voir le duo. Trois d’entre elles en étaient à leur première soirée électro. La quatrième, Noémie, était quant à elle venue de la Gaspésie pour voir les Chainsmokers. Elle en a aussi profité pour aller voir Shawn Mendes dimanche.
CROCODILES, GRENOUILLES ET ANANAS
Comme chaque année, la foule colorée et allumée qui assiste à l’électro-feq est un divertissement en soi. On a même vu quelqu’un faire du crowdsurfing dans une piscine gonflable.
Un festivalier costumé en grenouille, d’autres qui brandissent crocodiles, ananas, dauphins et poupées gonflables au bout de leurs bras, ou des faux masques à gaz sur leur nez : autant d’éléments insolites qui témoignaient de l’imagination des jeunes spectateurs, qui portaient aussi vêtements fluo et bracelets lumineux à la tonne.
CHANTER SUR LA FOULE
La sensation canadienne Tory Lanez aura sans doute plusieurs courbatures après avoir offert un déchaîné prélude hip-hop au duo des Chainsmokers, après Young Bombs et Gorgon City.
Ce n’est pas sur scène que le rappeur a donné la majeure partie de son spectacle. Torse nu, il a rappé en surfant sur la foule, réussissant à se tenir debout grâce aux festivaliers qui lui tenaient les chevilles, pendant plus de la moitié de sa prestation. Même s’il voulait traverser le terrain en entier avec ses roulades, il a périlleusement réussi à surfer la moitié des Plaines en chantant. Il fallait le faire !