Le Journal de Quebec

Le Canada n’entend pas porter ses dépenses militaires à 4 % de son PIB

- AGENCE QMI

OTTAWA | Le Canada ne compte pas porter ses dépenses militaires à 4 % de son PIB, comme l’a demandé le président américain Donald Trump, hier, aux dirigeants réunis au sommet de L’OTAN.

Appelé à réagir, le bureau du premier ministre a renvoyé l’agence QMI aux positions déjà exprimées par le gouverneme­nt, comme quoi l’engagement militaire ne se mesure pas qu’en termes d’argent.

« On peut parler des investisse­ments, mais à la fin de la journée, ce sont les contributi­ons qui ont un impact sur le terrain », a déclaré en point de presse hier matin le ministre de la Défense, Harjit Sajjan.

MISSION EN IRAK

Comme pour témoigner de sa bonne foi, le Canada a annoncé hier matin qu’il enverrait à l’automne 250 militaires en Irak pour une mission de formation de L’OTAN, et ce, après avoir annoncé la veille une prolongati­on jusqu’en 2023 de sa mission en Lettonie.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a parlé de ces opérations comme des « contributi­ons très concrètes, très significat­ives ».

« Cette mission représente la prochaine étape pour le Canada à la suite du combat fructueux mené contre Daech [ÉI] pour aider à rétablir la capacité institutio­nnelle en Irak et jeter les bases d’une paix et d’une stabilité durables », peut-on lire dans un communiqué officiel.

QUATRE PAYS

Selon les chiffres publiés mardi par L’OTAN, les dépenses militaires canadienne­s s’élèvent à 1,23 % de son PIB.

Outre les États-unis, seulement quatre pays de l’alliance militaire – qui en regroupe 29 – atteignent la cible de 2 % : la Grèce, l’estonie, le Royaume-uni et la Lettonie.

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