La fusion de concurrents de Bombardier examinée
AGENCE QMI | Le groupe Bombardier, dont les activités de sa division du transport sur rail seraient potentiellement affectées par la fusion de ses concurrentes Alstom et Siemens, accueille favorablement la décision de la Commission européenne d’examiner à la loupe le projet de fusion des deux groupes européens.
Annoncée en septembre 2017, cette fusion, qui donnerait naissance à un nouveau géant européen du rail, permettrait aux deux entreprises de tenir tête, non seulement à Bombardier, mais aussi à la chinoise CRRC.
La française Alstom et la division transport de l’allemande Siemens avaient signé fin mars leur accord de rapprochement prévu pour le premier semestre de 2019.
Mais la Commission européenne (CE) craint que cette « concentration ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », explique-t-elle dans un communiqué.
Par conséquent, Bruxelles compte examiner si ce projet de rachat « priverait les opérateurs ferroviaires européens d’un choix de fournisseurs et de produits innovants et conduirait à une hausse des prix » qui pourrait par ricochet porter préjudice aux clients passagers. Bombardier a salué la décision de la CE. Les deux groupes ferroviaires pourraient avoir à céder certains actifs pour obtenir le feu vert de la Commission européenne.