Le Journal de Quebec

Groenewege­n vainqueur d’une longue journée

Le cycliste néerlandai­s remporte la 7e étape du Tour tandis que Greg Van Avermaet se maintient en tête

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CHARTRES | (AFP) Le Néerlandai­s Dylan Groenewege­n est sorti vainqueur, hier, à Chartres, du sprint qui a conclu la 7e étape du Tour de France au bout d’une longue journée de transition entre la Bretagne et la Beauce.

Groenewege­n, vainqueur de l’étape des Champs-élysées l’an passé en fin de Tour, a devancé les deux sprinteurs qui avaient accaparé les victoires depuis le départ, le Colombien Fernando Gaviria (2e) et le champion du monde, le Slovaque Peter Sagan (3e).

Les Français Arnaud Démare (4e) et Christophe Laporte (5e) ont pris les accessits sur la ligne installée en faux-plat montant, au bout des 231 kilomètres.

Le maillot jaune est resté le bien du Belge Greg Van Avermaet, en tête du classement depuis lundi dernier. Le champion olympique s’est accordé une petite marge supplément­aire en grignotant 3 secondes dans un sprint intermédia­ire.

« Tout le monde a plus ou moins apprécié cette étape, car c’était la première journée facile après des étapes où l’on était à bloc, et où l’on n’avait pas le temps de se parler. Aujourd’hui, on était un peu plus décontract­és et on a goûté ce moment », a estimé « GVA » qui a confirmé son objectif : « Amorcer l’étape des pavés (demain) avec le maillot jaune. »

GUETTÉ PAR L’ENNUI

Sa critique feutrée à l’égard de la longueur de l’étape (« On peut se demander si c’est bien nécessaire ») a été partagée par Sagan. « C’était une étape ennuyeuse. Il faisait beau, pas de vent », a déclaré le champion du monde.

Dans les Tours de l’époque du zap- ping, les organisate­urs le savent, l’ennui guette rapidement puisque la course est retransmis­e en intégralit­é. « Nous cherchons à varier au maximum », a répondu par avance le directeur du Tour Christian Prudhomme qui rappelle à chaque occasion la vérité géographiq­ue du pays : « A l’ouest de la diagonale menant du Pays basque à l’alsace, il n’y a pas de montagnes. »

Le peloton s’est donc offert une pause à l’occasion de cette étape type de transition, la plus longue du Tour. La journée s’est avérée tranquille pour les favoris du Tour. Hormis une première accélérati­on en début de course et un coup de chaud, à moins de 100 kilomètres de l’arrivée, quand plusieurs équipes (AG2R La Mondiale, Trek, Movistar) ont brutalemen­t accéléré.

Des candidats au podium, seul l’irlandais Dan Martin a été piégé. Mais il a pu revenir quelques kilomètres plus loin. Le mouvement a condamné le Français Yoann Offredo, qui s’était lancé dans une échappée solitaire après 34 kilomètres de course.

CHANGEMENT DE GÉNÉRATION

Dans le final, le peloton n’a accéléré que dans les derniers kilomètres, à l’approche du sprint dominé par Groenewege­n, le plus puissant dans le faux-plat d’arrivée.

Âgé de 25 ans, le Néerlandai­s de l’équipe Lotto NL s’est imposé pour la deuxième fois dans le Tour auquel il participe pour la troisième fois. Groenewege­n, passé profession­nel en 2015, compte 31 victoires à son palmarès, 10 pour la saison en cours.

« Je n’avais pas de bonnes jambes sur les premiers sprints. Les gens disaient que je n’étais pas capable de gagner une étape. Aujourd’hui, les jambes ont bien répondu et j’ai répondu à ces critiques », a réagi le Néerlandai­s.

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PHOTO AFP Dylan Groenewege­n met un doigt devant sa bouche après son arrivée à Chartres hier.

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