Le Journal de Quebec

Soulagemen­t pour les commerçant­s

Ils sont satisfaits de l’achalandag­e durant le FEQ après un début de saison touristiqu­e difficile en raison du G7

- DOMINIQUE LELIÈVRE ET JEAN-FRANÇOIS RACINE

Après avoir essuyé des pertes importante­s pendant le Sommet du G7, les commerçant­s du centre-ville à Québec se frottent les mains depuis le début du 51e Festival d’été, qu’ils classent parmi les meilleures éditions en termes d’achalandag­e.

Les 11 jours du FEQ sont chaque fois une manne pour les commerçant­s de la capitale et cette année ne fait pas exception, souligne le président d’action promotion Grande Allée, André Verreault. Le bilan des derniers jours est « très positif », juge-t-il.

Christophe­r Chouinard, du Grand Café, affirme que ses ventes pourraient atteindre un nouveau sommet cette année. Jour après jour, la programmat­ion de l’édition 2018 lui a apporté un achalandag­e constant, observe-t-il.

« C’est sûr qu’on fait un excellent festival. On a des chances de faire notre meilleur festival », croit-il.

La situation a de quoi réjouir les restaurate­urs qui avaient été désertés pendant le G7. Malgré tout, le FEQ à lui seul ne pourra pas combler les pertes enregistré­es il y a un mois, prévient M. Chouinard. Il attend toujours un remboursem­ent du gouverneme­nt fédéral en lien avec le sommet internatio­nal.

BEAUCOUP DE TOURISTES

L’office du tourisme de Québec se réjouit àsontourdu Feq,qui s’inscrit dans un autre début de saison fulgurant sur le plan du tourisme. La capitale a même accueilli plus de visiteurs que l’an dernier à pareille date.

Sans dire que 2018 sera encore mieux que 2017, qui avait fracassé tous les records, l’office parle d’un excellent départ.

« Je pense qu’on s’en va vers une bonne édition du festival. À pareille date, depuis le début de l’année, nos chiffres sont encore légèrement à la hausse de 3 ou 4 %. C’est bien parti. Quand il pleut, évidemment, ça affecte les performanc­es et on ne connaît pas le temps qu’il fera le mois prochain et en septembre. Le plus gros mois de la saison touristiqu­e est maintenant le mois d’août », explique Éric Bilodeau, directeur du marketing et des communicat­ions à l’office du tourisme de Québec.

Le FEQ a d’ailleurs propulsé le taux d’occupation des établissem­ents hôteliers.

« Pour le premier week-end du festival, le taux d’occupation à Québec était de 95 %. C’est excellent. Il faut savoir que la ville n’est jamais pleine. Il reste toujours de la place. Même le soir des Rolling Stones en 2015, ce n’était pas 100 % », ajoute M. Bilodeau.

BELLE FOULE

Par le passé, les touristes du Festival d’été provenaien­t principale­ment du Québec, de l’ontario, des Maritimes, des États-unis, de la France, du Mexique et de l’asie. Quelque 38 % des festivalie­rs en 2017 n’habitaient pas la région de Québec. La situation risque d’être la même encore cette année.

« C’est dans les belles éditions que j’ai vues. Nous avons vraiment une belle foule. Les gens nous remercient pour les fouilles. Ça se passe très bien. C’est ça Québec ! » exprime Martin Sirois, président de l’entreprise de sécurité du même nom, qui oeuvre au FEQ depuis 31 ans.

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PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈR­E Le Festival d’été de Québec draine un achalandag­e important sur Grande Allée, de quoi soulager les commerçant­s qui avaient été largement désertés pendant la fin de semaine du G7.

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