Le Journal de Quebec

Un Canadien abattu par un tueur à gages

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AGENCE QMI | Un Canadien vivant aux Philippine­s depuis 2008 a été abattu à la fin juin par un tueur à gages.

Selon CBC, Barry Gammon, 66 ans, ancienneme­nt de Montréal, prévoyait s’établir prochainem­ent dans la région de Kelowna, en Colombie-britanniqu­e, parce que des tensions subsistaie­nt au sein de son voisinage.

Il a été assassiné le 24 juin dernier, à l’extérieur de sa maison de Batangas City, sur l’île de Luçon, au sud de la capitale Manille.

CONFLIT DE PROPRIÉTÉ ?

M. Gammon pourrait avoir été ciblé à la suite d’un possible conflit de propriété.

Un tueur à gages et son présumé complice s’en sont pris àM.Gam mon et à sa femme, Luzviminda Gammon, qui est originaire de ce pays d’asie du Sud-est.

Cette dernière a été blessée lors de l’agression en voulant s’interposer alors que son mari était déjà pris en chasse par l’un des deux tueurs.

Le fils de 9 ans du couple, caché dans la résidence familiale, n’a pas été blessé.

C’est en voyant deux hommes sur une motocyclet­te à la barrière de sa propriété que M. Gammon s’est avancé vers celle-ci autour de 19 h, le 24 juin.

Un suspect a alors ouvert le feu sur lui et comme M. Gammon tentait de s’en retourner vers sa résidence en titubant, le tueur à gages l’a suivi en continuant à ouvrir le feu en sa direction.

D’après ce qui a été rapporté par CBC, qui a parlé au chef de la police de Batangas, Sancho Celedio, un contrat aurait pu viser M. Gammon, qui a été atteint de plusieurs balles.

« Apparemmen­t, Barry Gammon a eu des altercatio­ns avec certaines personnes de son voisinage concernant un différend sur un possible droit de passage », a dit le policier.

ARRESTATIO­N IMMINENTE

Un des suspects qui a un casier judiciaire a été identifié et son arrestatio­n serait imminente.

« Nous avons déjà déposé des accusation­s contre le suspect et nous attendons maintenant que le mandat d’arrêt soit lancé », a indiqué M. Celedio, qui a refusé de l’identifier pour éviter qu’il prenne la fuite et complique l’enquête policière en cours.

C’est parce que des tensions dans le voisinage gênaient la vie des Gammon que la famille projetait de s’établir en Colombie-britanniqu­e, 10 ans après que M. Gammon eut élu domicile aux Philippine­s. L’homme abattu avait auparavant passé plusieurs années aux États-unis.

La maison du couple venait d’ailleurs d’être mise en vente.

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