Le Journal de Quebec

Un espoir pour un nouveau traitement

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RELAXNEWS | Infection transmissi­ble sexuelleme­nt qui touche 78 millions de personnes chaque année dans le monde, la gonorrhée pourrait se voir traiter plus efficaceme­nt par antibiotiq­ues, mais surtout par vaccin, selon des chercheurs notamment de l’université d’état de l’oregon, aux États-unis.

Cette infection peut causer de graves maladies notamment pour les femmes atteintes, comme l’endométrio­se ou des séquelles conséquent­es comme l’infertilit­é.

Un bébé dont la mère souffre d’une gonorrhée risque également de naître aveugle. Par conséquent, les enjeux de traitement sont majeurs.

Le principe de ces recherches repose sur la découverte d’une protéine qui pourrait combattre un inhibiteur d’une enzyme, appelée lysozyme, présente dans les cellules épithélial­es à l’extérieur du corps, mais également dans différente­s cavités et certaines cellules dans le corps.

Cette enzyme lutte normalemen­t contre les bactéries, mais celles de la gonorrhée avaient une protection plus forte que d’autres contre le lysozyme, et de fait rendaient ce dernier moins efficace.

PROMETTEUR­S

Après des tests concluants sur des souris, cette découverte ouvre la voie vers des développem­ents futurs d’antibiotiq­ues de nouvelle génération, et surtout la possibilit­é d’un vaccin, selon la chercheuse Aleksandra Sikora à la tête de l’étude.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue médicale spécialisé­e PLOS Pathogen.

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