Les Belges se rachètent
Ils signent leur meilleure performance en 13 participations
SAINT-PÉTERSBOURG | (AFP) Une meilleure performance en Coupe du monde pour terminer. La Belgique a dominé l’angleterre 2 à 0 à Saint-pétersbourg, et termine à la troisième place du Mondial 2018, son meilleur résultat en treize participations.
La génération dorée menée par Eden Hazard, buteur, et Kevin de Bruyne a surmonté la déception de la demi-finale perdue contre la France mardi pour enfin monter sur le podium d’une grande compétition, après plusieurs années de résultats en deçà de son énorme potentiel.
Les Diables concluent sur une bonne note, un Mondial historique pour eux : meilleur classement après la 4e place de 1986, records de buts marqués (16), de victoires (6) et un exploit contre le Brésil en quarts (2 à 1) qui a surpris le monde.
VERS L’AVENIR
Surtout, les hommes de Roberto Martinez ont pris rendez-vous avec l’avenir. Ils quittent la Russie avec la conviction de pouvoir viser plus haut à l’euro 2020, leur prochain grand objectif.
« Nous sommes toujours tristes d’avoir perdu la demi-finale, mais nous avons été bons trois jours après pour gagner ce match. Maintenant, la chose la plus importante est de regarder le futur », a expliqué Hazard.
L’angleterre, aussi, a marqué les esprits de Saint-pétersbourg à Londres, où ses supporteurs se sont pris de passion pour leur jeune sélection, totalement revigorée après la défaite humiliante de l’euro2016 contre l’islande en 8es de finale.
Le sélectionneur Gareth Southgate a pu mesurer ce qu’il manque aux Trois lions pour jouer avec les plus grands : notam- ment une meilleure efficacité offensive. Harry Kane, pourtant meilleur buteur du mondial (6 buts), est resté muet lors des trois derniers matches. Hier, il a raté sa seule tentative, sur une demi-volée croisée.
C’est un défenseur, Eric Dier, qui s’est montré le plus dangereux. En duel face à Thibaut Courtois, il a effacé d’un tir piqué le portier, mais Toby Alderweireld est venu sauver sur sa ligne le but.
Face au manque de réussite anglais, la Belgique n’a pas eu à forcer son talent, opérant en contre plutôt que d’offrir un jeu léché.