Le Journal de Quebec

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- YVES LECLERC

Deryck Whibley et Sum 41 savent très bien comment faire lever une soirée. Une seule chanson, et une mégafête était magistrale­ment lancée au parc de la Francophon­ie.

« C’est une soirée très spéciale ce soir. On donne trois spectacles au Canada cet été et on vous a choisis, motherfuck­ers. C’est aussi la dernière soirée du Festival. Faisons les choses comme il se doit », a lancé le chanteur Deryck Whibley devant une « salle » comble.

Il n’y avait même pas une seule note de musique de jouée que le site était bien rempli quelques minutes après l’ouverture des portes. À 19 h 30, le site affichait complet.

Sum 41 a lancé sa prestation sous des jets de fumée avec la pièce The Hell Song de l’album Does This Look Infected ? qui a eu 15 ans l’année dernière.

La formation canadienne n’a pas joué la totalité de cet album, comme elle l’a fait souvent, au cours des derniers mois, mais elle a tout de même interprété cinq pièces de l’opus, pigeant ensuite dans sa discograph­ie.

Le chanteur a rapidement invité cinq fans à venir assister au spectacle, avec le groupe, sur la scène Loto-québec.

Et sans attendre, le groupe chouchou de la Vieille Capitale a poursuivi avec Over My Head (Better Off Dead) du même album. Boom !

En 2014, Deryck Whibley frôlait la mort. Abus d’alcool, reins et foie amochés, il a été hospitalis­é un mois, il a survécu à un coma de trois jours et subi une longue période de réadaptati­on. Il avait de la difficulté à marcher.

UN « FLO » DE 16 ANS

Eh bien tout ça, ça ne paraissait pas du tout hier soir. Le jeune homme de 38 ans, qui a l’air d’un « flo » de 16 ans, est en pleine forme et il mène habilement la foule. Il demande de lever les mains, ça lève les mains. Il demande de sauter, avant Underclass Hero, et ça saute. Il demande de chanter et ça chante. Il a le contrôle total, horizontal et vertical.

« Je me doutais bien que c’était pour être fou ce soir, mais ça l’est encore plus. C’est toujours comme ça, lorsqu’on vient ici. Et on va revenir l’an prochain après avoir lancé notre nouvel album », a-t-il dit.

Durant Motivation, un immense squelette, un genre de cousin d’eddie d’iron Maiden a fait son apparition derrière la batterie. Et le groupe se lance dans quelques mesures de Paranoid et War Pigs, de Black Sabbath, avant de poursuivre avec la métallique We’re All Too Blame.

Le quintette a levé le pied, l’espace d’une chanson, lors de With Me, pour ensuite faire à nouveau lever la foule avec quelques mesures de Another Brick in The Wall de Pink Floyd et la version rapide de We Will Rock You de Queen.

Et il restait encore Still Waiting, In Too Deep et le triplé Pieces, Welcome to Hell et Fat Lip, en rappels, avec des petits bouts de Smoke on the Water de Deep Purple, Icky Thump des White Stripes et un petit bout d’une pièce de Linkin Park. Quelle soirée ! Délire total !

SYMPATIQUE PUP

Le duo québécois Rouge Pompier a présenté son rock « garage » et brut devant un parc de la Francophon­ie rempli.

La formation, qui profitait d’une tribune exceptionn­elle, a livré les Anne Dorval, Oudepelail­le, Paul, Paquet d’choses et autobus, de ses albums Kevin Bacon et Chevy Chase.

« Est-ce qu’il y a du monde, ici, qui n’a jamais vu Rouge Pompier de sa vie ? » a lancé Jessy, le chanteur-guitariste. Et presque tout le monde a levé la main.

Le quatuor PUP, de Toronto, constituée de quatre amis d’enfance qui ont fréquenté la même école élémentair­e a livré son punk rock, qui ne réinvente rien, avec aplomb et avec énergie en début de soirée.

« Salut Québec. Nous sommes PUP de Toronto et c’est un plaisir d’être ici. J’adore cette fucking ville. Ça n’a pas de sens », a indiqué le chanteur-guitariste Stefan Babcock, avant d’annoncer la venue de Sum 41, prononçant le chiffre en français.

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 ??  ?? 1. Deryck Whibley, le chanteur-guitariste de Sum 41, avait le contrôle parfait et total sur le public. 2. Le chanteur-guitariste Stefan Babcock de la formation PUP. 3. Le parc de la Francophon­ie affichait complet plus de deux heures avant l’arrivée de Sum 41. PHOTOS ANNIE T.-ROUSSEL ET YVES LECLERC
1. Deryck Whibley, le chanteur-guitariste de Sum 41, avait le contrôle parfait et total sur le public. 2. Le chanteur-guitariste Stefan Babcock de la formation PUP. 3. Le parc de la Francophon­ie affichait complet plus de deux heures avant l’arrivée de Sum 41. PHOTOS ANNIE T.-ROUSSEL ET YVES LECLERC
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