Amoah veut être un leader
Le porteur de ballon amorce sa dernière saison à l’université Laval avec philosophie
Contrairement à certains qui reviennent la tête basse disputer leur cinquième saison faute d’avoir réussi à percer les rangs professionnels, Christopher Amoah aborde la prochaine campagne avec optimisme.
« Je suis dans un bon état d’esprit et je suis content d’être de retour pour disputer ma dernière saison, a raconté le porteur de ballon du Rouge et Or de l’université Laval au terme du premier entraînement de l’équipe, hier matin. Je veux aider les jeunes et remplir un rôle de leader. Je suis resté près des gars cet hiver et je suis revenu à Québec en juillet après quelques semaines de repos. »
S’il affiche sa bonne humeur habituelle, Amoah a vécu une grande déception lorsqu’il a été ignoré au repêchage de la LCF. « Je pensais être choisi et ce fut difficile à accepter, a-t-il reconnu, mais je suis depuis passé à un autre appel. Je suis content d’avoir fait tout le processus. »
PAS UN INTRUS
L’invitation des Eskimos d’edmonton de participer au camp d’entraînement a aussi aidé Amoah à avaler la pilule. « Je n’étais pas un intrus parmi les autres joueurs, a-t-il imagé. J’étais à ma place et j’ai bien progressé à chaque jour du camp. J’ai pu montrer mes habiletés. J’ai appris des vétérans comment me comporter comme un professionnel et comment prendre soin de mon corps. Ce sont des aspects que je vais pouvoir partager avec les plus jeunes, à Laval. »
Malgré quelques flashs intéressants, Amoah n’a jamais pu s’établir comme partant avec le Rouge et Or, en raison notamment des blessures et d’un champ arrière bien rempli. La saison 2018 pourrait-elle être son année ?
« Je veux contribuer aux succès de l’équipe, a-t-il résumé. Les entraîneurs vont m’utiliser dans les meilleurs intérêts de l’équipe. C’est certain que ça pourrait m’aider pour l’avenir si je suis utilisé sur les unités spéciales, mais je ne m’imposerai pas. »
BELLE PROGRESSION POUR MOISAN
Comme Amoah, Étienne Moisan revient à Laval pour sa dernière campagne dans un bon état d’esprit, mais il devra être patient au camp d’entraînement, lui qui est encore ennuyé par une blessure à une hanche, blessure qui l’a convaincu de quitter le camp des Alouettes de Montréal en juin.
« C’est le jour et la nuit avec la fin de saison 2017, où les Advil et les Tylenol me gardaient en vie, a-t-il illustré, mais je dois continuer ma progression sans forcer un retour hâtif. Je ne veux pas jouer la saison à 70 pour cent comme l’an dernier et rater des entraînements. Je suis à 90 pour cent et j’ai connu une grosse progression depuis trois semaines après un repos plus long que prévu. L’objectif est d’être prêt pour le premier match de la saison. Les entraîneurs savent ce que je peux faire. »
Moisan ne sait pas quand il pourra enfiler casque et épaulettes pendant le camp.