Catharine Pendrel de retour en selle au Mont-sainte-anne
La cycliste canadienne se remet en forme après une absence de 11 semaines
BEAUPRÉ| Sur la touche depuis onze semaines, la médaillée olympique Catharine Pendrel a repris le collier, hier, à l’occasion de l’épreuve de courte piste de la Coupe du monde du Mont-sainte-anne.
« Mon corps était endormi lors de la première moitié de la course, a imagé la médaillée de bronze des Jeux olympiques de Rio, en 2016, qui a terminé en 15e position à 51 secondes de la gagnante. J’espère avoir de meilleures jambes à la course de dimanche [demain]. Je n’étais pas certaine de prendre le départ au mont Sainte-anne, mais j’ai besoin de disputer quelques courses avant le championnat mondial. Je dois retrouver l’intensité d’une course. Mon début de saison n’était pas très bon. »
Victime d’une fracture à la clavicule lors d’un entraînement à son domicile de Kamloops, Pendrel ne voulait pas rater le rendez-vous du mont Sainte-anne, même si elle sait qu’elle n’est pas au sommet de son art. Ses parents ont fait le voyage depuis Fredericton.
PAS DE RETRAITE EN VUE
« Parce que le championnat mondial aura lieu ici l’an prochain, je voulais découvrir le parcours, a-t-elle expliqué. C’est important d’être présente. Je ne suis pas loin de ma forme maximale. Mon bras a été immobilisé pendant un mois, j’ai été inactive pendant onze semaines et les autres filles ont continué de courir. »
« Les cinq meilleures filles au monde sont très solides en ce moment, poursuit celle qui a remporté l’épreuve du mont Sainte-anne à quatre reprises et qui est montée sur le podium à sept occasions. Je crois que c’est réaliste de viser une place parmi les dix premières. Ça serait très bon de terminer dans le top 10. J’aime le parcours. »
À 37 ans, Pendrel n’a pas l’intention d’ac- crocher son vélo à court terme. « La dernière gagnante de la Coupe du monde était âgée de 45 ans, a expliqué la double championne du monde (2011 et 2014). Je peux encore rivaliser. »
SOUS LE CHOC
Résidente de Kamloops, mais native de Fredericton, Pendrel était sous le choc de la fusillade survenue, hier matin, dans la capitale néo-brunswickoise, où quatre personnes ont perdu la vie.
« C’est épouvantable qu’une telle tragédie se produise, peu importe l’endroit dans le monde, mais c’est encore plus difficile dans une petite communauté. L’impact sur les gens sera très grand parce que tout le monde se connaît. C’est tragique. Je suis très triste. Mes parents habitent à 25 minutes du lieu de la fusillade. »
La 26e édition de la Coupe du monde se poursuit ce midi avec la présentation des épreuves de descente. Les femmes élites seront en action à 12 h 30, et les hommes suivront à 13 h 30.