« Retour au bercail » pour Emmanuelle Latraverse
La journaliste couvre désormais l’actualité politique pour TVA
Après 13 années passées à Radio-canada, Emmanuelle Latraverse retourne à TVA. La journaliste entre en fonction aujourd’hui, moins de deux mois après avoir quitté le diffuseur public.
Emmanuelle Latraverse conserve un poste d’analyste politique basé à Ottawa, où demeure sa famille, mais elle ratissera plus large. En plus de couvrir la colline du Parlement, elle disséquera la politique québécoise. À LCN, elle participera aux émissions La Joute et Mario Dumont. Les téléspectateurs la verront également aux bulletins d’information de Pierre Bruneau et de Sophie Thibault.
Jointe au téléphone, Emmanuelle Latraverse parle d’un « retour au bercail » puisqu’elle a commencé sa carrière à TVA au début des années 2000. « C’est une boîte que j’ai toujours respectée. Avec le temps, TVA a réussi à créer des rendez-vous politiques incontournables. Je suis touchée de voir qu’on m’attribue le poste d’analyste politique. C’est une grande responsabilité compte tenu du rôle que joue TVA dans l’espace public au Québec. »
« Je suis excitée et enthousiaste, poursuit-elle. Je suis un peu nerveuse aussi. »
En entrevue, Emmanuelle Latraverse se fait avare de commentaires quant aux raisons qui l’ont poussée à démissionner de Radio-canada. « Le journalisme, c’est un des plus beaux métiers du monde, mais pour qu’il soit beau, il faut l’exercer avec candeur, joie et spontanéité, déclare-t-elle. Je suis partie parce qu’il était temps de faire autre chose. »
EN MODE ÉLECTORAL
A contrario, quand vient le temps de parler des dossiers chauds qui l’attendent cet automne, plus particulièrement des élections générales au Québec, son débit laisse transparaître un amour du métier toujours intact.
« C’est un baptême de feu pour la fille d’ottawa ! lance-t-elle. Pour un journaliste politique, il n’y a rien de plus palpitant qu’une campagne électorale. Parce que tu nourris un intérêt du public, qui regarde soudainement la politique sous un oeil différent parce qu’il y a des choix à faire. »
« Une campagne, c’est aussi des êtres humains qui défendent leurs convictions. Ce n’est pas seulement une question de stratégie. Les conventions tombent parce que tout le monde joue le tout pour le tout. »