Joyeux 50e aux Expos
Il y a 50 ans les Expos naissaient ! Les années passent rapidement remplies de bons moments et aussi de moments pénibles. La naissance des Expos fut très difficile, d’ailleurs un accouchement peut être très compliqué.
Pas de propriétaires... pas de stade de baseball !
Le maire Jean Drapeau a réuni plusieurs hommes d’affaires avec Charles Bronfman en tête pour devenir propriétaire d’une équipe de baseball. À la surprise de tout le monde, le baseball majeur a octroyé une franchise à la Ville de Montréal. Une fois cette étape-là confirmée, plusieurs hommes d’affaires ont quitté le navire. Le maire Jean Drapeau et Charles Bronfman devaient encore une fois unir leurs efforts pour trouver d’autres investisseurs.
Le travail acharné de M. Drapeau et de M. Bronfman a permis d’amasser l’argent nécessaire pour financer la nouvelle équipe de baseball majeur à Montréal. Le 14 août 1968, le président de la Ligue nationale Warren Giles et les nouveaux investisseurs ont signé officiellement le contrat d’achat de la franchise. Imaginez-vous donc, pour une somme de 10 M$. Lors de la signature de l’entente, John Mchale s’est vu accorder des parts dans l’équipe et il s’est joint à titre de président.
Le bébé était né, mais il fallait maintenant lui trouver un nom. L’histoire du baseball à Montréal avait un passé avec les Royaux. Les nouveaux propriétaires voulaient trouver un autre nom qui représentait bien l’histoire de la Ville de Montréal.
LE NOM
Il fallait absolument avoir un nom qui se prononçait aussi bien en français qu’en anglais.
Nous sommes en 1968. Pour les historiens, l’année 1967 avait fait rayonner la ville de Montréal partout dans le monde. L’événement marquant, c’était quoi ? Expo 67. En hommage à cet événement qui a marqué l’histoire de la ville de Montréal, l’équipe porterait désormais le nom des Expos de Montréal.
Le premier match à New York s’est terminé avec une victoire des Expos. Quelques jours plus tard, le 14 avril 1969, les Expos disputaient le premier match de leur histoire à Montréal. Encore une fois, ils remportent une victoire mémorable. Le lendemain dans le journal Montréal-matin, l’éditeur Lucien Langlois titrait son article « Les Expos nos Amours ». Cette histoire s’est poursuivie pendant 50 ans.
Nous avons assisté à la naissance de sobriquets incroyables après le match d’ouverture au parc Jarry. Le voltigeur de gauche, Mack Jones a frappé un coup de circuit. Les estrades populaires du champ gauche deviennent alors « Jonesville ». Au champ droit, il y avait un grand rouquin qui patrouillait à cette position. Il est devenu le « Grand Orange » et son nom est « Rusty Staub ».
AU STADE
Imaginez-vous donc pour une somme de 10 M$
En 1973, les Expos ont été éliminés des séries lors de la dernière fin de semaine de la saison alors que les Mets les ont devancés.
En avril 1977, les Expos quittent le parc Jarry pour se rendre au Stade olympique. On a adulé les Gary Carter, Andre Dawson, Tim Raines et Vladimir Guerrero qui sont aujourd’hui membres du Temple de la renommée du baseball. Il ne faut pas oublier que c’était aussi le lieu de naissance de la mascotte, Youppi
Chantons ensemble « c’est la fête des Expos, c’est la fête des Expos ».