Une forte saveur internationale
Le Mondial Acrobatx continue de prendre de l’ampleur à sa 14e édition
Événement mineur et sans la moindre prétention à sa naissance, il y a 14 ans, le Mondial Acrobatx souhaite de plus en plus jouer dans la cour des événements sportifs internationaux et l’édition de ce week-end au Centre national d’entraînement acrobatique Yves Laroche va de pair avec cette volonté.
Parmi les invités, pas moins de dix skieurs acrobatiques qui ont pris part aux derniers Jeux olympiques de Pyeongchang, en février, seront de la partie sur les rampes d’eau de Lac-beauport.
Du lot, six ont terminé dans le top 10 au saut, dont le Russe Ilya Burov, qui a enlevé la médaille de bronze. Le Canadien Olivier Rochon, qui avait pris la cinquième place malgré une blessure au genou, prendra aussi part à la compétition, où le Canada, les États-unis, l’australie, la Russie et le Japon seront représentés.
« Je ne suis pas surpris de l’évolution de l’événement, mais assurément très content. C’est presque parti d’un prétexte pour faire un petit barbecue avec nos jeunes et c’est devenu un événement international. Le but, c’est de l’amener à une compétition qui se rapproche le plus possible d’une Coupe du monde », a expliqué le président du Centre, Nicolas Fontaine.
DES POINTS FIS
Son confrère d’armes et président du Mondial Acrobatx, Pierre Primeau, montre les mêmes aspirations et se réjouit que, cette année, la retransmission sera assurée aux spectateurs sur le site à l’aide d’écrans géants.
L’événement étant sanctionné par la FIS, plusieurs athlètes viennent y récolter des points, ce qui apporte à la compétition une dimension qui va bien au-delà de la camaraderie.
« On veut faire rayonner l’événement et le centre. Nous avons des rampes d’eau ici qui ont toujours besoin d’amour », a-t-il spécifié.
Même si le combat du financement ne sera jamais réellement fini, le Centre national d’entraînement acrobatique Yves Laroche est parvenu à sortir la tête de l’eau il y a quelques années après des moments difficiles.
DES APPUIS
« Les Australiens, les Russes et les Japonais viennent ici parce qu’on offre clairement l’une des meilleures infrastructures du genre dans le monde. On n’est plus obligé de courir après les équipes, et c’est sans compter tous les jeunes de la région qui s’entraînent.
On a tout rénové à la hauteur de ce qu’on pouvait faire, et comme OSBL, on aura besoin d’appui pour notre prochaine phase de rénovations. Mais cette fois, nos preuves sont faites », estime Nicolas Fontaine.
Ce soir (20 h), la finale du Big Air prendra son envol, tandis que les demi-finales et la finale du Mondial élite et relève auront lieu demain (19 h 30). Dimanche, place à la finale du Mondial junior.