FRANÇOIS LEGAULT
Mauvaise première semaine où les tuiles s’accumulent et la gestion de ces distractions est inégale. M. Legault reprend vite l’initiative avec Le Bouyonnec, mais s’enlise avec les cas de Blais, Chassin et Caire. Le chef éclipse son équipe de candidats. Rien pour rassurer les électeurs qui hésitent parce qu’ils voient la CAQ comme un oneman-show. À ajuster.
L’absence de François Legault à la rencontre commune des partis sur la gestion de l’offre est la dernière erreur stratégique de la semaine. Incompréhensible!
Les médias ont beaucoup insisté sur la démission de Stéphane Le Bouyonnec, ce qui a placé le chef dans une posture difficile.
La présentation de « l’escouade économique » du parti a été marquée par un cafouillage et par des absences notables, lesquelles ont complètement éclipsé les engagements alors annoncés.
Le prêt de 55 000 $ qu’a reçu Éric Caire d’un des maires de sa circonscription a forcé le chef à admettre du bout des lèvres l’erreur de son « champion de l’éthique ».
Démission, conflit d’intérêts, problèmes de communication, M. Legault est sur la défensive, interpellant même l’ex-ministre de la Santé par son prénom « Gaétan » et l’accusant de « manquer d’attention » pour mieux le discréditer.
Faiblesse argumentative similaire, il prend prétexte du départ vers Montréal de la famille syrienne parrainée par M. Couillard pour illustrer l’« échec libéral ».
Face à une question sur ce qui est le plus important, la gestion de l’offre ou internet (l’annonce du jour), François Legault peine à expliquer son absence à la conférence de presse commune organisée par L’UPA.