PHILIPPE COUILLARD
L’influence de Jean-marc Fournier se fait sentir sur la stratégie qui passe de la promotion du bilan à l’attaque directe des adversaires. On veut faire tomber les masques.
Le parti aurait forcé le départ du candidat Le Bouyonnec avec une rumeur de publicité négative. Le résultat est dévastateur pour le candidat déchu, mais serait un coup fumant pour PLQ.
Les attaques sur le sexisme prétendu de François Legault provoquent un effet boomerang. Ce pétard mouillé a nui à la semaine libérale.
La saga Gertrude Bourdon a continué à hanter le chef pendant de nombreux jours et a souvent pris le pas sur les engagements annoncés.
Contrairement à M. Legault, Philippe Couillard a réagi promptement afin d’être présent à la conférence de presse de L’UPA sur la gestion de l’offre. Cela témoigne d’une équipe de tournée agile et réactive.
De passage dans son comté, le chef a insisté sur les gains obtenus localement grâce au fait qu’il soit premier ministre. Le tout est symptomatique d’une certaine nervosité quant à sa réélection.
Rupture de ton, un Couillard combatif accuse M. Legault de constituer un risque économique et menace Justin Trudeau de conséquences sérieuses en cas de compromis sur la gestion de l’offre.
Des annonces ciblées en éducation montrent Philippe Couillard en bon père de famille, rassurant. Les images du chef, accueilli en triomphe par des enfants dans une école primaire, valent mille mots.
Bémol. La défense malhabile de candidates libérales accusant M. Legault de sexisme et son manque de conviction à la sortie de sa rencontre téléphonique avec M. Trudeau jeudi sur la renégociation de L’ALENA.