L’album surprise d’eminem

Une semaine après Pierre Lapointe, voilà qu’eminem a lui aussi lancé un album-surprise, dans la nuit de jeudi à hier. Le rappeur marche en terrain connu sur ce disque, qui s’avère son dixième en carrière. Voici quatre choses à savoir sur Kamikaze.

ALBUM-SURPRISE

Sans crier gare, Eminem a déposé son Kamikaze sur les différentes plateformes d’écoute en ligne à minuit tapant, hier. Pour le rappeur de 45 ans, ce lancement-surprise est une première en carrière. En plus de ne pas l’avoir annoncée à l’avance, cette sortie était encore plus surprenante sachant qu’eminem a lancé son album précédent, Revival, en décembre dernier. Au moment d’écrire ces lignes, Kamikaze se trouvait en première position du palmarès sur itunes.

HOMMAGE AUX BEASTIE BOYS

Dès la sortie de l’album, les internautes ont été nombreux à remarquer la grande ressemblance de la pochette avec celle de l’album Licensed to Ill des Beastie Boys. Alors que plusieurs ont accusé Eminem d’avoir copié le défunt trio new-yorkais, d’autres y ont plutôt vu un hommage évident. En 2013, dans une entrevue avec le magazine Rolling Stone, Eminem avait dit à quel point les Beastie Boys avaient été une influence pour lui. Une fois de plus, Eminem s’est entouré de plusieurs collaborateurs de renom.

Parmi les nombreux réalisateurs, on retrouve son complice de longue date, Dr. Dre, ainsi que Mike Will Made It et Boi-1da. Du côté vocal, la jeune chanteuse canadienne Jessie Reyez.

UNE AUTRE CONTROVERSE

Un album d’eminem ne serait pas complet sans une controverse. Cette fois-ci, le rappeur essuie plusieurs critiques pour avoir traité le chanteur Tyler, The Creator de « faggot », une insulte homophobe. Justin Vernon (Bon Iver), qui participe à la chanson, a déclaré qu’il n’approuvait pas la version finale du morceau et qu’il s’en détachait. « Ce n’est certainement pas le temps pour les insultes », a écrit Vernon sur Twitter, hier.

CRITIQUES MITIGÉES

L’album Revival avait été plutôt mal reçu, l’an dernier, et les premiers échos de Kamikaze chez les médias sont un peu plus positifs, sans être élogieux. Le journal britannique The Telegraph est le plus enthousiaste, ayant donné quatre étoiles à l’album. De son côté la publication française Les Inrocks écrit que le rappeur « se montre encore une fois dépassé et inefficace ».