Coca-cola met la main sur Costa pour 6,6 G$
L’américaine lorgne du côté des boissons chaudes
ATLANTA | (Agence QMI) CocaCola acquiert la britannique Costa, un géant mondial du café, pour la somme de 3,9 milliards de livres, soit environ 6,6 milliards $ CAN.
Coca-cola a indiqué lundi, lors de l’annonce de la transaction, qu’elle s’offre ainsi « une solide plateforme de distribution de café en Europe, en Asie-pacifique, au Moyen-orient et en Afrique, avec la possibilité d’une expansion supplémentaire ».
Costa, une division de Whitbread, le plus important opérateur d’hôtels, restaurants et cafés du Royaume-uni, comprend, outre sa marque de café éponyme, près de 4000 établissements de détail, un service de distribution de café et des opérations de torréfaction « ultramodernes ».
« Pour Coca-cola, l’acquisition prévue ajoute une plateforme de café évolutive dotée d’un savoir-faire et d’une expertise déterminants dans un créneau en pleine croissance et en pleine évolution, a souligné l’entreprise américaine. Costa […] a le potentiel de poursuivre son expansion avec les clients du système Coca-cola. »
Costa s’ajoutera à l’offre de Coca-cola en matière de café, qui comprend notamment la marque Georgia au Japon, « en plus d’autres produits du café dans plusieurs autres pays », a précisé le géant américain des boissons gazeuses. MARCHÉ DES BOISSONS CHAUDES
« Les boissons chaudes sont l’un des rares segments du marché des boissons où Coca-cola n’a pas de marque mondiale, a affirmé, lundi, le président et chef de la direction de Coca-cola, James Quincey. Costa nous donne accès à ce marché avec une solide plateforme dans le secteur du café. »
La transaction, qui devrait être conclue au cours du premier semestre de 2019, est assujettie aux conditions habituelles, dont l’approbation des autorités européennes et chinoises en matière de concurrence, ainsi qu’au vote des actionnaires de Whitbread qui doit se tenir à la mi-octobre.
Coca-cola s’attend à ce que cette acquisition ait un léger effet positif sur son bénéfice au cours de l’année suivant sa conclusion, en excluant l’impact comptable de la transaction.