Manduley à la chasse
Fraîchement élu sur l’équipe d’étoiles de la Ligue Canam, Yordan Manduley entreprend le dernier droit vers le championnat. Celui avec les Capitales d’abord et avant tout, mais aussi celui des frappeurs.
Manduley, qui vogue par ailleurs sur une séquence de 12 matchs de suite avec au moins un coup sûr, a joué profil bas en commentant modestement ses accomplissements de la saison.
« Je suis heureux de ce qui arrive, mais il reste seulement quelques matchs et c’est là-dessus que je me concentre. Si je gagne le championnat des frappeurs, c’est tant mieux. Si ça n’arrive pas, c’est tant pis », a-t-il dit par le biais de son interprète d’un jour, Adam Ehrlich.
AVIDE DE STATISTIQUES ?
Lorsque Le Journal lui a demandé s’il était du type à suivre régulièrement le classement des frappeurs, Manduley, malgré sa nature hyper compétitive, a offert la réponse politiquement correcte de mise.
« Pas du tout ! J’essaie juste de m’améliorer de jour en jour », a-t-il tranché.
Voilà une affirmation qui a fait sourire son patron Patrick Scalabrini, qui interprétait la course en cours différemment.
« Je sais qu’il surveille étroitement ce que Reynolds fait à tous les jours. Ça, j’en suis sûr ! » a-t-il lancé.
« C’est vrai que Mandu pense à l’équipe avant tout, mais le championnat des frappeurs lui tient à coeur. Il vit avec le spectre de Cuba qui épie constamment tout ce qu’il fait ici. Il a la fierté de bien paraître. »