Un dernier tour au Québec pour Simon Gerrans
Il est le seul auteur d’un doublé à Montréal et Québec durant le même week-end
Au moment de remporter le Grand Prix cycliste de Québec en 2012, l’australien Simon Gerrans avait tout juste devancé le Belge Greg Van Avermaet au fil d’arrivée. Six ans plus tard, les deux athlètes se retrouvent dans la même équipe (BMC Racing) et pour sa dernière présence en carrière dans la Belle Province, Gerrans tentera plutôt, à 38 ans, d’aider son partenaire à l’emporter.
« Je ne suis pas au niveau pour gagner, comme je l’étais avant, a lui-même reconnu Gerrans, hier, s’exprimant très bien en français lors d’une conférence de presse téléphonique organisée en marge des prochains Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM), les 7 et 9 septembre. Je viens aider Greg Van Avermaet. Il va être notre leader. »
Même si ses chances de l’emporter ne sont plus là, Gerrans n’allait certainement pas exclure Québec et Montréal de sa tournée d’adieu, lui qui en est à sa dernière saison sur la scène internationale. Ces deux courses lui ont tellement fait vivre de beaux moments.
En plus de sa victoire de 2012 dans la Vieille Capitale, l’australien demeure le seul cycliste à avoir réalisé le doublé (Québec et Montréal) en sol québécois au cours d’un même week-end. Il a accompli cet exploit extraordinaire en 2014.
« De gagner les deux courses, c’était particulier, c’était spécial », a avoué Gerrans, qui avait d’ailleurs triomphé malgré certains problèmes mécaniques, à trois tours de la fin, lors de l’épreuve disputée à Québec cette année-là.
« En 2014, c’était exceptionnel pour lui et c’était exceptionnel pour nous, a pour sa part réagi Marcel Leblanc, vice-président exécutif des GPCQM. Globalement, Simon Gerrans a tout le temps donné un spectacle chez nous et il a toujours été généreux de son temps. C’est un grand champion, un chic type, et nous sommes très très heureux qu’il vienne chez nous avant de se retirer. »
DOUBLÉ EN VUE ?
En faisant bien son travail de coéquipier, Gerrans pourrait guider Greg Van Avermaet vers une victoire à Québec ou à Montréal. Et pourquoi pas lors des deux courses ?
« S’il veut gagner les deux épreuves, il a ce qu’il faut pour le faire », a noté Gerrans.
Dans le département des coïncidences, il y a lieu de rappeler que Peter Sagan (Tinkoff) était sur le point de réaliser le doublé en 2016, mais qu’il s’était fait devancer dans les derniers mètres, à Montréal, par un certain… Greg Van Avermaet.
Le défi demeure intéressant : les GPCQM prévoient un peloton relevé de 147 coureurs de 28 nationalités différentes.